« Il faut réfléchir collectivement et rapidement », a déclaré le chef de LREM Stanislas Guérini, à son arrivée samedi au siège du parti où plusieurs réunions sont organisées samedi pour trouver un successeur à Benjamin Griveaux qui a jeté l’éponge vendredi après la diffusion d’une vidéo sexuelle.
Le parti s’est fixé l’objectif d’avoir un candidat avant lundi.
« Les marcheurs sont plus déterminé que jamais à porter un projet de changement pour Paris (…) Vous savez, l’histoire n’est pas écrite à l’avance », a ajouté M. Guérini devant la presse.
Le ou la candidate devra cocher trois cases, a précisé Marie-Laure Harel, l’une des porte-parole de la campagne LREM pour Paris sur BFMTV: « Avoir envie d’être maire de Paris », « pouvoir être opérationnel, c’est-à-dire connaître Paris et être capable de reprendre la campagne dans une situation de crise », et enfin « réussir à faire consensus ».
« La campagne était, est, compliquée mais rien n’est perdu », a estimé Mme Harel, précisant que les discussions impliquaient les « partenaires, avec l’UDI, avec le MoDem ».
Parmi les noms cités pour remplacer Benjamin Griveaux, figurent celui de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, l’ex-ministre Mounir Mahjoubi qui s’est dit « disponible », ou encore Delphine Bürkli, la maire sortante du IXe arrondissement (ex-LR), proche d’Édouard Philippe.
Julien Bargeton s’est aussi proposé. Le porte-parole du groupe LREM au Sénat a déclaré à des journalistes : « Il y aura la candidature de Mounir Mahjoubi, sans doute celle de (son homologue à l’Assemblée, ndlr) Sylvain Maillard, la mienne ».
Mais ce ne sera pas Marlène Schiappa, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité femmes-hommes, qui a affirmé qu’elle ne serait pas candidate.
GIPHY App Key not set. Please check settings