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l’utilisation du Parlement à Strasbourg « à l’étude »

L’utilisation des bâtiments du Parlement européen à Strasbourg comme éventuel centre de dépistage pour le coronavirus est « à l’étude », a indiqué jeudi la préfète du Bas-Rhin Josiane Chevalier.

« Il y a eu une visite sur place et ce dossier est à l’étude et sera vu en fonction des besoins de l’Agence régionale de santé dans le cadre des besoins de dépistage », a indiqué, lors d’une visioconférence, Josiane Chevalier.

« En tout les cas, les locaux nous paraissent à première vue assez intéressants », a-t-elle ajouté sans plus de détails.

Dans une interview aux Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA) le 6 avril, la secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Amélie de Montchalin avait déclaré avoir « rendu possible avec le président David Sassoli que le Parlement européen fasse de ses bâtiments strasbourgeois, le temps de la crise, un centre de dépistage et un centre de consultations Covid19 ».

Cela « devrait prendre forme ces prochains jours » en lien avec la préfecture du Bas-Rhin et la ville de Strasbourg, avait-elle alors ajouté.

Le président du Parlement européen, l’Italien David Sassoli, a proposé de « mettre à disposition » des autorités certains bâtiments de l’institution à Strasbourg, Bruxelles et Luxembourg, ainsi que des véhicules si besoin.

Si le travail parlementaire se fait pour beaucoup à Bruxelles, le siège du Parlement européen, inscrit dans les traités de l’UE, se situe à Strasbourg, mais les parlementaires ne s’y retrouvent que pour leurs sessions plénières, une semaine par mois.

Celles de mars et d’avril n’ont exceptionnellement pas eu lieu à Strasbourg en raison de l’épidémie de coronavirus, qui touche particulièrement l’Alsace. Le calendrier révisé pour 2020 ne fait pas état de la tenue de sessions plénières à Strasbourg avant septembre.

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