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Des militants d’extrême-droite attaque un bar « antifa » à Paris

Une vingtaine de personnes avec des matraques et des grenades lacrymogènes, un petit groupe de membres d’extrême droite, ont attaqué, jeudi soir, le bar antifasciste Saint-Sauveur dans le 20e arrondissement de la capitale. Un client a été légèrement blessé et pris en charge par les services d’urgence.

Selon Bfmtv qui cite  la préfecture de police de Paris, la police est intervenue dans une querelle impliquant plus de 20 personnes vers 21 heures après le lieu des émeutes armées de « bâtons armés et de grenades lacrymogènes ».

À l’intérieur de la buvette et battre les clients « . Un blessé a été pris en charge par les services d’urgence sans mettre sa vie en danger. Lorsque la police est arrivée, l’agresseur s’est enfui.

« Il y avait sur la place beaucoup de monde, des habitués du bar, des habitants du quartier, des passants, des enfants… Quand, peu après 21 heures, un groupe d’une vingtaine d’individus a surgi du haut de la rue, armé de manches de pioche et s’est ruée sur les gens attablés », a décrit un responsable du bar, le Saint-Sauveur, dans un communiqué.

les assaillants appartenaient à des groupuscules d’extrême-droite

« C’est l’extrême-droite radicale, les fachos, qui attaquent. Ils saccagent la terrasse, agressent les gens sur la place sans distinction et inondent de gaz lacrymogène le bar où se sont réfugiés un grand nombre de personnes », a poursuivi l’équipe du bar.

« Ce type de tentative d’intimidation ne fait que renforcer nos convictions. Nous continuerons à défendre l’esprit antifasciste de ce quartier », a-t-elle conclu. « Contre la bêtise, la violence et la haine, aujourd’hui comme hier, ‘no passaran’! »

Des sources policières ont confirmé que les assaillants appartenaient à des groupuscules d’extrême-droite.

« L’enquête diligentée par la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (Dspap) doit permettre de déterminer les circonstances de cette rixe », a-t-on affirmé à la préfecture de police.
Cette attaque intervient sept ans après la mort du jeune militant antifasciste Clément Méric, le 5 juin 2013, lors d’une rixe entre militants d’extrême gauche et skinheads d’extrême droite, après une rencontre fortuite dans une vente privée de vêtements.

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