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tribune de « soutien » à Gérald Darmanin de 200 élus proches

Quelque 200 élus, pour la plupart proches de Gérald Darmanin, dont le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, apportent lundi dans une tribune leur « soutien » au ministre de l’Intérieur visé par une accusation de viol, appelant à la « retenue » et au respect de la « présomption d’innocence ».

« Nous, élus des Hauts-de-France, (…) souhaitons une nouvelle fois apporter tout notre soutien à Gérald Darmanin qui est de nouveau la cible d’acharnements hétéroclites, préférant sacraliser l’arbitraire plutôt que respecter la présomption d’innocence, principe fondateur du droit français », déclarent les élus signataires, dont des députés de la majorité LREM et LR, des maires, conseillers municipaux, départementaux ou régionaux.

« Gérald Darmanin est un homme (…) dont l’action a toujours été guidée par le sens de l’Etat, de l’intérêt général et du service à ses concitoyens », assurent ces élus, dont les deux à l’origine du texte, le président du département du Nord Jean-René Lecerf et la conseillère départementale Marie Tonnerre.

Parmi les soutiens de M. Darmanin (LREM, ex-LR), figurent aussi le sénateur LR Marc-Philippe Daubresse, l’ex-candidate macroniste à la mairie de Lille Violette Spillebout, le vice-président du Nord et maire DVD de Maubeuge Arnaud Decagny et plusieurs députés.

« Nous sommes profondément choqués des propos tenus (au sujet de M. Darmanin). Tous ceux qui le côtoient savent qu’il ne ressemble en rien à la personne clouée à l’avance au pilori par des manifestants qui sous le masque d’une cause noble et louable que nous soutenons n’ont de cesse d’attiser des manoeuvres politiciennes », plaident-ils encore.

Ils réclament enfin que « seule la justice puisse juger les accusations dont il est l’objet », alors que trois décisions de justice lui ont déjà été favorables.

Gérald Darmanin a été accusé en 2017 de viol par une femme, Sophie Patterson-Spatz, qui l’avait sollicité en 2009, lorsqu’il était chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP (parti devenu LR), pour tenter de faire annuler sa condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants à l’égard d’un ex-compagnon.

Selon ses déclarations, M. Darmanin lui aurait fait miroiter son appui et elle se serait sentie contrainte de « passer à la casserole », comme elle l’a expliqué aux enquêteurs. M. Darmanin a reconnu avoir eu une relation sexuelle avec cette femme, mais selon lui, librement consentie.

Classée sans suite dans un premier temps, cette procédure a été relancée par la cour d’appel de Paris qui a demandé début juin de nouvelles investigations.

« Je suis tranquille comme Baptiste », a encore assuré M. Darmanin samedi à La Voix du Nord.

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