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Avec la saison des pluies, les pasteurs peuls du Sénégal reprennent leur transhumance

Les premières pluies de l’année sont tombées sur le nord du Sénégal, teintant de vert émeraude un paysage semi-désertique et donnant le signal du départ à la transhumance de milliers de pasteurs peuls et de leurs troupeaux.

Dans ce pays aux portes du Sahel, ces populations semi-nomades qui vivent quasi exclusivement de l’élevage de bovins, de chèvres et de moutons, se déplacent aux rythme des saisons.

Quand le temps est sec, ils se dirigent vers le sud, pour trouver des herbages, accompagnant leurs bêtes à pieds ou juchés sur des carrioles tirées par des ânes. Ils remontent vers le nord pendant la courte saison des pluies, l' »hivernage », de juillet à septembre.

Vivant à l’écart des grandes villes, les éleveurs peuls ont pourtant été indirectement frappés par la pandémie de coronavirus. L’état d’urgence, en vigueur au Sénégal de mars à fin juin, a notamment eu pour conséquence l’instauration d’une interdiction de circuler entre les régions du pays, les bloquant avec leurs bêtes dans des zones aux pâtures épuisées.

Avec la levée de ces restrictions et le retour de la pluie la semaine dernière, beaucoup ont enfin replié leurs campements provisoires, chargé leurs charrettes de casseroles et repris la route pour rejoindre le nord du pays.

Avec les orages violents qui s’abattent en ce moment sur des sols durcis par la sècheresse, ce trajet parfois long de plusieurs centaines de kilomètres n’est pas sans danger.

Près de la petite localité de Barkedji, une inondation subite a détruit la semaine un campement et tué une quinzaine de moutons de la même famille, emportant dans les flots une fortune.

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