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Vitry-sur-Seine: un homme décède après avoir été poignardé au thorax avec un tournevis

Une querelle entre deux hommes à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, s’est terminée en un coup d’arme blanche mortel. L’arme utilisée est un tournevis, selon les informations du Parisien. L’agresseur n’a pas encore été retrouvé.

Un homme de 39 ans est décédé après une violente agression jeudi 20 août à Vitry-sur-Seine, relate Le Parisien. L’agresseur se serait servi d’un tournevis pour lui transpercer le thorax. La victime a ensuite tenté de fuir en voiture, mais s’est écroulée quelques mètres plus loin, en compagnie de sa compagne.

Les faits trouvent leur origine dans une altercation qui s’est déroulée dans la matinée, dans une rue proche. Selon les témoins, les deux hommes se querellaient «pour une place de parking», dans «un quartier où il est devenu difficile de trouver à se garer».

Ils se sont recroisés dans la soirée, la victime était en voiture avec sa compagne et «l’agresseur semblait promener son chien», a indiqué une source du quotidien régional. Après un échange peu cordial, le conducteur est sorti pour se confronter à son rival, mais ce dernier l’a poignardé au niveau des poumons.

Il a alors tenté de repartir à bord de son véhicule, mais n’a pu conduire que sur quelques dizaines de mètres avant de s’effondrer. Il se trouvait en arrêt cardio-respiratoire lorsque les secours sont arrivés. Malgré leurs longs efforts, ils ne sont pas parvenus à le réanimer.

L’agresseur toujours en fuite

Le suspect a été identifié par les enquêteurs mais n’a pas encore été retrouvé, a indiqué Le Parisien. Il s’agit d’un résident du quartier âgé de 43 ans. L’agression s’est déroulée en pleine rue à proximité d’un supermarché, devant des familles, a affirmé un témoin. Le maire communiste de Vitry-sur-Seine, Pierre Bell-Lloch, a souligné qu’il n’y avait pas eu ce genre d’homicide dans sa ville depuis «une dizaine d’années».

La mairie a publié un communiqué le lendemain du drame, «condamnant fermement cet acte odieux» et appelant à «l’apaisement nécessaire à la construction d’une société sans violences». Le conseiller municipal Hocine Tmimi a quant à lui évoqué la nécessité de «mettre en place une cellule de soutien psychologique pour la famille et les habitants du quartier».

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