in

Facebook va rembourser 106 millions d’euros à la France

Facebook a annoncé lundi avoir conclu un accord fiscal avec le gouvernement français sur un redressement de 106 millions d’euros d’impôt sur les sociétés pour sa filiale Facebook France sur la période 2009-2018.

Pour l’année 2019, Facebook France a payé 8,46 millions d’euros d’impôt sur les sociétés, soit une hausse “de près de 50% par rapport à l’année dernière”, a précisé dans une déclaration le géant américain, qui confirmait des informations de Capital.fr.

“Nous payons les impôts que nous devons”

“Nous prenons nos obligations fiscales au sérieux, nous payons les impôts que nous devons dans tous les marchés où nous opérons et travaillons étroitement avec les administrations fiscales à travers le monde pour assurer le respect de toutes les lois fiscales applicables et résoudre tout litige”, a indiqué Facebook dans sa déclaration.

Interrogé par l’AFP, le ministère des Comptes publics n’a pas souhaité faire de commentaire, se retranchant derrière le secret fiscal.

Fiscalité des géants du numérique américains

La fiscalité des géants du numérique américains constitue un sujet de discorde récurrent entre la France et ces entreprises, soutenues par le gouvernement américain. La France estime que les montants d’impôts acquittés par ces mastodontes dans les pays où ils sont présents s’avèrent souvent beaucoup trop faibles par rapport à leur poids économique réel.

Bras de fer entre la France et les États-Unis

Le Parlement français a définitivement adopté le 11 juillet 2019 l’instauration d’une taxe sur les géants du numérique, faisant de la France un pays pionnier en la matière. Mais les Etats-Unis ont annoncé des mesures de représailles à la suite de cette initiative française. Des négociations sont en cours à l’OCDE pour un accord international sur le sujet.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    l’Allemagne place les régions Ile-de-France (Paris) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur en zones à risque

    Le président sud-africain tance un ministre critique envers son homologue zambien