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Soudan et groupes rebelles s’entendent sur un accord de paix

Les dirigeants soudanais et une alliance rebelle ont signé un accord de paix lundi après des mois de négociations tortueuses visant à mettre fin aux guerres civiles qui durent depuis des décennies dans le pays, mais d’autres groupes armés puissants ont jusqu’à présent refusé de les rejoindre.

L’accord a été conclu entre le gouvernement soudanais et le Front révolutionnaire soudanais (SRF), une organisation parapluie de groupes rebelles de la région ouest du Darfour et des États du Sud Kordofan et du Nil Bleu, et signé dans la capitale du Soudan du Sud, Juba, où des pourparlers ont eu lieu depuis la fin de l’année dernière.

Forger la paix avec les rebelles a été la pierre angulaire du gouvernement de transition du Soudan, qui est arrivé au pouvoir dans les mois qui ont suivi le renversement du président de longue date Omar el-Béchir en avril 2019.

Le gouvernement soudanais, dirigé par le chef du conseil de transition au pouvoir du pays, le général Abdel Fattah al-Burhan et du côté civil par le Premier ministre Abdalla Hamdok, affirme qu’il considère la consolidation de la paix comme la pierre angulaire de tous ses efforts. Burhan et Hamdok étaient tous deux présents, tandis que le président sud-soudanais Salva Kiir a supervisé la cérémonie.

Les rebelles du Soudan sont en grande partie issus de groupes minoritaires non arabes qui ont longtemps dénoncé la domination arabe du gouvernement à Khartoum.

Environ 300 000 personnes ont été tuées au Darfour depuis que les rebelles ont pris les armes là-bas en 2003, selon les Nations Unies. Le conflit au Sud-Kordofan et dans le Nil Bleu a éclaté en 2011, à la suite de l’indépendance du Soudan du Sud, reprenant deux décennies de guerre.

L’accord couvre les questions clés liées à la sécurité, à la propriété foncière, à la justice transitionnelle, au partage du pouvoir et au retour des personnes qui ont fui leurs maisons à cause des combats.

Il prévoit également le démantèlement des forces rebelles et l’intégration de leurs combattants dans l’armée nationale.

Des membres rebelles du Mouvement de libération du Soudan (SLM) et du Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord (SPLM-N) avaient provisoirement paraphé l’accord avec le gouvernement samedi soir.

Cependant, une faction du SLM, dirigée par Abdelwahid Nour, et une aile du SPLM-N dirigée par Abdelaziz al-Hilu ont refusé de participer.

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