Si cela est fait correctement et que tout le monde est honnête sur sa localisation quotidienne et ses habitudes d’hygiène, former une «bulle de soutien» avec la famille et les amis pendant la pandémie de coronavirus peut être sûr.
Les bulles de soutien, également connues sous le nom de pods de quarantaine, peuvent aider à repousser la solitude et l’anxiété après des mois de distanciation sociale et à réduire au minimum les contacts. L’idée, née en Nouvelle-Zélande, appelle deux personnes ou ménages à accepter de se socialiser en personne uniquement entre eux pour limiter le risque d’infection. Cependant, le concept a évolué au cours des derniers mois pour contenir plus de monde. Par exemple, le Royaume-Uni n’autorise actuellement pas plus de six personnes à se rencontrer, des règles différentes s’appliquant au Pays de Galles, en Irlande du Nord et en Écosse, suite à une augmentation des cas.
Mais les experts avertissent que vous ne devriez pas le faire à moins que le gouvernement n’autorise de tels rassemblements et que tout le monde accepte de suivre les directives de distanciation sociale en dehors de la bulle.
«Vous nagez maintenant dans la même piscine avec non seulement cette personne, mais toutes les personnes avec lesquelles ces personnes interagissent», a déclaré le Dr Aaron Milstone de la Johns Hopkins University School of Medicine.
Les bulles de soutien étaient très populaires aux États-Unis lorsque les réouvertures étaient en cours. Et début juin, le Premier ministre britannique Boris Johnson avait annoncé que les adultes vivant seuls ou les parents célibataires pourraient former des bulles de soutien avec un autre ménage. En Turquie, cependant, la pratique reste rare, la moitié de la population préférant se distancer de tous les ménages à l’exception de la famille proche, et l’autre moitié vaquant à ses jours comme d’habitude tout en respectant la distanciation sociale.
Le concept dit que les membres d’une bulle sont autorisés à se rencontrer, à l’intérieur ou à l’extérieur, sans rester distants de 2 mètres (6,5 pieds).
Cependant, la stratégie a été critiquée par certains pour ne pas être viable à grande échelle. Une étude récente a indiqué que les bulles avec des contacts plus limités fonctionnaient mieux pour aplatir la courbe d’infection par rapport à d’autres stratégies, telles que la limitation du contact à son voisinage.
«Je ne pense pas que nous puissions promettre aux gens une sécurité totale lorsqu’ils sont en contact face à face avec d’autres personnes en dehors de leur foyer», a déclaré le co-auteur de l’étude Per Block de l’Université d’Oxford. Mais il a déclaré que limiter les interactions à une autre famille présentait un risque beaucoup moins important que de reprendre les habitudes de socialisation précédentes.
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