Le chef de l’agence spatiale russe Roscosmos a déclaré mardi Vénus «planète russe», affirmant que le pays était «le premier et le seul» à atterrir sur la planète après qu’une étude scientifique ait trouvé des signes de vie.
«Nous pensons que Vénus est une planète russe, nous ne devons donc pas rester à la traîne. Les projets de missions à Vénus sont inclus dans un projet de programme unifié des activités spatiales de la Russie pour la période 2021-2030 », a déclaré Dmitri Rogozin lors d’un discours à l’exposition HeliRussia 2020.
Rogozine a également rappelé que l’URSS était le seul pays qui avait déjà lancé des «missions réussies» à la surface de Vénus.
«Je veux confirmer que notre pays était le premier et le seul sur Vénus. Notre vaisseau spatial est allé là-bas, a recueilli des informations sur la planète et, en général, c’est comme un enfer là-bas », a-t-il déclaré.
La revendication territoriale est intervenue après que des scientifiques du Royaume-Uni et des États-Unis ont rapporté début septembre qu’ils avaient trouvé la signature chimique de la phosphine, un gaz produit sur Terre par des bactéries vivant dans des environnements sans oxygène, dans l’atmosphère de Vénus peut indiquer la présence de vie là-bas.
Le lancement du Venera-D est prévu pour la fin des années 2020. En mai, l’Institut de recherche spatiale de l’Académie russe des sciences a annoncé qu’un nouveau programme spatial serait formé dans un proche avenir. Il prévoit également d’envoyer trois vaisseaux spatiaux à Vénus.
Dans le cadre de cette annonce, Roskosmos a déclaré qu’il mettrait en œuvre la mission Venera-D « en tant que projet national indépendant sans la large implication de la coopération internationale ».
Plus tard, la société d’État a précisé que la coopération avec les États-Unis se poursuivrait mais «à une plus petite échelle».
Depuis l’effondrement de l’URSS, la Russie n’a pas lancé indépendamment une seule mission interplanétaire réussie.
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