Les fabricants de nouveaux tests rapides de COVID-19 réserveront un cinquième de leur production aux pays les plus pauvres qui luttent pour augmenter leur capacité de test, a annoncé lundi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Dans le cadre d’un accord impliquant d’importants fonds de santé philanthropiques, deux fabricants ont garanti qu’ils fourniront 120 millions de tests aux pays à revenu faible et intermédiaire au cours de six mois. Cependant, seule une fraction des coûts a été financée jusqu’à présent.
Les tests antigéniques rapides fournissent des résultats en une demi-heure, contrairement aux tests PCR, qui impliquent des analyses de laboratoire coûteuses et longues. Cela rend les tests antigéniques utiles pour les communautés éloignées et pour les situations où de nombreuses personnes sont soupçonnées d’avoir le COVID-19.
« Plus le COVID-19 peut être diagnostiqué rapidement, plus des mesures peuvent être prises pour traiter et isoler les personnes porteuses du virus et retracer leurs contacts », a déclaré le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un point de presse à Genève.
Cependant, seuls 50 millions de dollars sur les 600 millions de dollars nécessaires ont été financés à ce jour par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Le Fonds mondial espère que le reste viendra des Nations Unies et que certains des pays bénéficiaires paient eux-mêmes les tests.
Le chef du Fonds mondial, Peter Sands, a souligné que le nombre de tests qui ont été garantis « ne représente qu’une fraction de ce qui est réellement nécessaire ».
Si les pays les plus pauvres testaient autant que les plus riches, ils subiraient 120 millions de tests antigéniques rapides en moins de deux semaines, a-t-il déclaré.
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