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Le groupe chiite libanais dénonce les accusations de Macron

Le mouvement libanais Amal a exprimé sa surprise mardi face aux accusations du président français Emmanuel Macron selon lesquelles le parti chiite avait déclenché l’effondrement des pourparlers pour former un nouveau gouvernement.

Le Premier ministre désigné Mustapha Adib a démissionné samedi après avoir échoué à aligner un cabinet non partisan, portant un coup dur à un plan français visant à rallier les dirigeants libanais pour lutter contre la crise financière du pays.

Macron a averti les dirigeants libanais de servir leurs propres intérêts avant leur pays, affirmant qu’il avait « honte » de leur comportement. Il a également remis en question le rôle que les deux principaux groupes chiites du Liban, Amal et Hezbollah, ont joué pour empêcher la formation du gouvernement.

« Le mouvement, tout en respectant le rôle joué par le président français Macron, est surpris par les commentaires qu’il a tenus, qui incluaient des accusations et la tenue (le mouvement Amal et le Hezbollah) particulièrement responsables » d’avoir bloqué le processus, a déclaré Amal dans son communiqué.

Dans le cadre d’une feuille de route française pour sortir le Liban de sa crise, le nouveau gouvernement prendrait des mesures pour lutter contre la corruption et mettre en œuvre les réformes nécessaires pour débloquer des milliards de dollars d’aide étrangère pour réparer une économie écrasée par une dette énorme. Mais il y a eu une impasse sur une demande d’Amal et du Hezbollah soutenu par l’Iran de nommer plusieurs ministres, y compris le poste des finances.

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