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Israël et Bahreïn signent un accord établissant des liens formels

Israël et Bahreïn ont convenu dimanche d’établir des relations diplomatiques formelles, faisant du petit pays du Golfe le quatrième État arabe à normaliser ses relations avec Israël.

L’accord négocié par les États-Unis a plafonné la visite d’une journée d’une délégation de haut niveau de responsables américains et israéliens à Bahreïn

Une délégation israélienne, dirigée par le chef du Conseil de sécurité nationale Meir Ben Shabbat, s’est rendue à Manama depuis Tel Aviv sur le premier vol direct entre les deux pays pour officialiser l’accord négocié par les États-Unis qu’ils ont conclu à la Maison Blanche le 15 septembre.

Les responsables israéliens et bahreïnis ont signé dimanche le document établissant des relations bilatérales en présence d’autres dignitaires et journalistes internationaux. Ils ont également convenu de sept mémorandums d’accord.

La visite de dimanche a semblé terminer cette tâche, ouvrant la voie aux pays pour ouvrir des ambassades et échanger des ambassadeurs dans les mois à venir.

Le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, Abdullatif al-Zayani, a déclaré lors de l’événement que c’était « le début de relations entre les deux pays conduisant à une coopération constructive dans divers domaines ».

Zayani, cependant, a souligné dimanche que Bahreïn appelait à des négociations directes entre Israël et les Palestiniens pour mettre fin au conflit sur la base d’une solution à deux États.

La délégation américaine, conduite par le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, se rendra de Bahreïn aux Émirats arabes unis (EAU) pour accompagner une délégation émiratie qui se rendra en Israël mardi pour signer une foule d’accords dans différents domaines, notamment l’aviation, les investissements et la technologie. et la délivrance des visas.

Le 15 septembre, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont convenu d’établir des relations diplomatiques, culturelles et commerciales complètes avec Israël après avoir signé des accords controversés à la Maison Blanche.

Les accords ont suscité une condamnation généralisée de la part des Palestiniens, qui disent que les accords ignorent leurs droits et ne servent pas la cause palestinienne. Les dirigeants palestiniens ont critiqué de manière cinglante à la fois la décision des Emirats et de Bahreïn comme une trahison et une atteinte à la position arabe selon laquelle la reconnaissance d’Israël ne devrait intervenir qu’après que les Palestiniens aient atteint leur propre État indépendant.

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