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le déplacement de Fourniret n’a pas permis de retrouver le corps

Le déplacement de Michel Fourniret dans les Ardennes, entamé lundi, a pris fin vendredi sans avoir permis de retrouver le corps d’Estelle Mouzin, que le tueur en série a reconnu avoir tuée en 2003, l’avocate de la famille saluant toutefois de « sérieuses avancées ».

« Le corps d’Estelle Mouzin n’a pas été retrouvé à l’heure qu’il est, les recherches vont se poursuivre dans un second temps » car « il faut évidemment continuer à la chercher », a déclaré à la presse Me Corinne Hermann, avocate de la famille Mouzin, en quittant le château de Sautou, une ex-propriété de Michel Fourniret, vendredi après-midi.

« Beaucoup d’énergie et de compétences ont été déployées depuis cinq jours » avec des « interrogatoires, échanges et de déplacements », a-t-elle salué. « Ce n’est pas une déception ce soir. Il y a de sérieuses avancées dans l’instruction, nous avons des éléments complémentaires », « ce qui est pour nous essentiel », a-t-elle salué.

Pendant cinq jours, la juge d’instruction Sabine Kheris a tenté de « raviver les souvenirs » du tueur en série à travers une « mise en situation » pour retrouver le corps d’Estelle, disparue à neuf ans en janvier 2003 à Guermantes (Seine et Marne) et qu’il a reconnu avoir tuée.

Sous haute sécurité, le convoi le transportant avec son ex-épouse, Monique Olivier, s’est rendu tour à tour dans la maison de Ville-sur-Lumes, où Monique Olivier affirme qu’Estelle Mouzin a été séquestrée, violée et tuée, dans un cimetière de Charleville-Mézières, sur un terrain à Floing ou encore au château du Sautou, une vaste propriété isolée.

Le terrain de Floing, où le tueur en série avait aménagé un jardin d’enfants, la maison de Ville-sur-Lumes et le château du Sautou avaient déjà été fouillés en décembre 2018 et juin 2020, en vain.

Malgré sa « maladie », Michel Fourniret « s’est montré coopératif à certains moments, a confirmé les faits et son implication », a précisé Me Hermann, sans donner plus de détails.

Mis en examen dans cette affaire en novembre 2019, il avait avoué en mars sa responsabilité, son ex-épouse étant elle mise en examen, pour « complicité ». Il a été condamné à la perpétuité incompressible en 2008 pour les meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, et a avoué en 2018 avoir tué deux autres jeunes femmes dans l’Yonne.

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