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les Bleus « s’attendent à tout » face aux Fidji, selon Bouthier

Anthony Bouthier, révélation du dernier Tournoi des six nations, l’a assuré mardi: le XV de France « s’attend à tout », dimanche à Vannes, face aux Fidji, premier match pour les Bleus dans la nouvelle Coupe d’automne des nations.

Q: Que ressentez-vous au moment de retrouver Vannes, où vous avez joué cinq saisons?

R: « C’est la première fois que je vais retourner là-bas: ça me fait plaisir de retrouver ce stade, même si c’est dommage qu’il n’y ait personne, que ce soit à huis clos. Mais pouvoir retourner dans ces lieux, ça va me rappeler de beaux souvenirs. Je suis encore en contact avec mes anciens coéquipiers, on se parle souvent. Je suis leurs performances chaque semaine. C’est assez incroyable cette année, d’ailleurs (Vannes est leader de Pro D2 avec huit victoires en neuf matches, NDLR). On s’écrit pour échanger, pour se donner des nouvelles… »

Q: Cette pause de deux semaines vous a-t-elle fait du bien depuis la victoire contre l’Irlande (le 31 octobre, 35-27)?

R: « Ca fait toujours du bien après deux matches d’affilée. Ce sont des matches internationaux donc avec beaucoup de volume, beaucoup d’intensité. Ce repos était important derrière, pour nous faire du bien au corps et à la tête, d’autant qu’on avait enchaîné en championnat aussi. Ca fait du bien. »

Q: Ce devrait être votre dernier match avec les Bleus pour 2020. Quel bilan tirez-vous de votre première année en équipe de France?

R: « Que du positif. Je suis arrivé en janvier, je découvrais l’équipe de France, son fonctionnement… Mais je m’y suis bien senti de suite, dès le stage de Nice (en début d’année 2020, NDLR). J’ai eu la chance de jouer contre l’Angleterre et on a gagné. C’est forcément plus facile de commencer par une victoire. En plus de ça, c’est un groupe, une ambiance… et ça continue aujourd’hui. C’est sain. On est sereins dans la semaine pour faire une grosse performance le week-end. Chaque semaine, on se remet en question, on sait qu’il faut repartir de l’avant pour gagner chaque semaine. Sur ces premiers matches, pour moi, il n’y a que du positif. »

Q: Un mot sur les trois-quarts fidjiens ?

R: « On les connaît très bien, ils jouent dans notre championnat. Ce sont des joueurs qu’on côtoie tous les week-ends et ils ont des qualités individuelles énormes. Mais nous, on se prépare comme on prépare les autres matches, avec beaucoup de sérieux pour pouvoir faire ce qu’on sait faire et qu’on fait depuis le début de l’année, avec nos systèmes de jeu, notre projet pour faire un gros match dimanche. Et le gagner. »

Q: Vous les craignez ?

R: « De l’appréhension, oui. On en a chaque week-end, quand on joue les Irlandais, les Gallois… Individuellement, les Fidjiens peuvent faire des différences mais il y a des joueurs comme ça dans toutes les équipes. Depuis vendredi dernier, on travaille pour pouvoir les affronter et rivaliser dans les duels. On sait comment ils fonctionnent, on les étudie au quotidien mais on ne changera pas notre façon de faire. Notre ADN, c’est d’avoir une grosse défense pour pouvoir jouer comme on sait le faire. »

Q: Avez-vous évoqué la défaite de 2018 (21-14 au Stade de France)?

R: « Très peu. Déjà, très peu sont encore là. Là, on travaille sur l’équipe actuelle. On en parle un peu mais très légèrement. Le staff a changé aussi. Il y aura surement des choses nouvelles dans leur jeu offensif ou défensif. On s’attend à tout. »

Propos recueillis en conférence de presse

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