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l’Ecosse, « une équipe compliquée », pour Ramos

Titulaire probable à l’arrière dimanche en Ecosse, Thomas Ramos (25 ans, 13 sélections) sait qu’il n’est jamais facile de battre le XV du Chardon: « c’est une équipe compliquée », a assuré le Toulousain, qui reste sur deux défaites face à ces mêmes adversaires.

Q: Comment vit-on le fait de gagner un match sur tapis vert?

R: « Ce sont des choses qu’on ne maîtrise pas. On prend plaisir à se retrouver ensemble une semaine de plus. On n’a pas pu jouer le week-end dernier mais on avait très envie de jouer et ça nous motive encore plus pour le match de dimanche. »

Q: Que vous inspire cette équipe d’Ecosse?

R: « J’étais là pour les deux derniers matches, c’était deux défaites. C’est un peu rageant. C’est une équipe compliquée, qui s’améliore au fil des années. Ils ont de très bons joueurs, que ce soit devant ou derrière. Ils arrivent à bien contrer leurs adversaires et ont fait des résultats: ils ont gagné au pays de Galles, c’est jamais facile. C’est une équipe qui a évolué avec le temps et qui est de plus en plus difficile à jouer et à battre. A nous de bien préparer ce match, on sait que ce ne sera pas facile. »

Q: Il y a un sentiment de revanche qui vous anime?

R: « On a tous dans un coin de la tête ce qu’il s’est passé. C’est un autre contexte, une autre compétition… On travaille sur ce qu’on a pu faire là-bas mais, en aucun cas, on ne se fait de scénarios. C’est deux matches différents, deux contextes différents. »

Q: Qu’est-ce qui a changé depuis cette défaite?

R: « On a appris de cette défaite. A nous de montrer qu’on a appris. C’était notre première compétition avec ce nouveau groupe. On a réussi de gros matches, de beaux matches mais on s’est quitté sur une défaite. Il y a eu de la frustration mais, depuis, on a eu le temps de peaufiner certaines choses. D’évaluer ce qui avait marché, ce qui n’avait pas marché. On vient d’enchaîner deux victoires, plus une troisième sur tapis vert. Nous aussi, on est en confiance. On veut gagner tous nos matches. »

Q: Cela fait deux week-ends que vous ne jouez pas. N’avez-vous pas peur d’avoir perdu le rythme?

R: « Non! Parce qu’avec les entraînements qu’on fait, le rythme, on l’a (sourire). Il y a eu cette coupure mais, physiquement, on travaille dur la semaine pour être prêts. Sur ce point-là, on pourra répondre présents. »

Q: Vous devriez être titulaire. Avez-vous envie de vous montrer encore plus?

R: « Forcément, si j’ai la chance de démarrer, j’aurai envie de montrer que, moi aussi, je peux jouer ce genre de gros matches internationaux. Depuis la mise en place du nouveau staff, je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu, j’ai été souvent remplaçant, je suis rentré quelques fois. Si on me donne ma chance, à moi de la saisir. »

Q: Vous êtes polyvalent. Préférez-vous jouer ouvreur ou arrière?

R: « Je me régale sur les deux postes. J’ai très peu joué 10 cette saison. Chaque fois qu’on me le demande, c’est avec plaisir mais je considère que mon poste, c’est N.15. Depuis quelques temps maintenant. Je reste totalement ouvert parce que je prends énormément de plaisir. Je me suis habitué à ce poste d’arrière, j’ai un peu plus de temps pour prendre les décisions, notamment sur les contre-attaques. Faire une saison en 10, c’est totalement différent: c’est 30 matches où vous êtes visés, où la défense vient sur vous… »

Propos recueillis en conférence de presse

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