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Un projet financé par l’UE vise à intégrer la jeunesse syrienne par l’éducation à Bursa en Turquie

Une école secondaire de la province de Bursa, au nord-ouest de la Turquie, a lancé un programme d’intégration pour les migrants syriens dans le cadre d’un projet d’enseignement professionnel et économique.

Le projet d’intégration socio-économique de l’Union européenne par l’enseignement professionnel et technique a débuté dans une école secondaire du district de Görükle. Le projet, également soutenu par le ministère de l’Éducation, se concentre sur l’intégration économique et sociale des jeunes migrants syriens et des jeunes turcs en améliorant leur employabilité et leurs qualifications.

Dans le cadre de ce projet, les jeunes syriens et turcs pourront accéder à un enseignement et à une formation professionnels et techniques de qualité.

Dans le cadre du projet, qui comprend 23 étudiants syriens et 16 étudiants turcs, des cours sont axés sur le développement et l’éducation des enfants, les services de beauté et de soins capillaires et la technologie alimentaire.

S’adressant à l’Agence Anadolu (AA), la directrice de l’école, Girne Ağcihan Coşkun, a noté que l’objectif spécifique du projet est d’améliorer l’accès à l’enseignement professionnel et technique inclusif pour les personnes défavorisées.

Coşkun a déclaré que les dépenses d’éducation de 17 étudiants syriens et 12 étudiants turcs avaient été entièrement couvertes l’année dernière.

«Grâce à ce projet, nous avons invité des représentants de divers secteurs dans notre école, et ils ont été surpris de voir les ateliers. Avec les protocoles que nous avons établis, notre taux de préférence a beaucoup augmenté», a ajouté Coşkun.

Le directeur adjoint de l’école et coordinateur du projet, Oğuz Şahin, a déclaré que la Banque allemande de développement était l’un des partenaires du projet.

« Le coût du projet est de 59 000 euros (70 000 dollars). L’année dernière, nous avons dépensé 25 000 euros. L’argent restant à la banque est audité chaque mois. Nous prévoyons de dépenser 34 000 euros pour les transactions de cette année », a déclaré Şahin.

Amr al-Ahmad, un élève de neuvième année à l’école professionnelle qui reçoit une formation dans les services de beauté et de soins capillaires, a salué l’éducation qu’il reçoit à l’école.

Al-Ahmad a déclaré qu’ils avaient appris les moindres détails de la profession et qu’ils avaient également été formés aux relations humaines. Il a dit qu’il voulait travailler comme coiffeur.

Sana Sallouh, une élève de neuvième année qui étudie le développement et l’éducation des enfants, a déclaré qu’elle recevait également une éducation en musique et en théâtre.

La Turquie abrite la plus grande population de réfugiés au monde, avec près de 5 millions de Syriens.

Outre 33 000 étudiants universitaires, plus d’un demi-million d’enfants syriens sont inscrits dans des écoles à travers la Turquie, selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Ils apprennent la langue turque ainsi que d’autres disciplines.

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