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Israël accuse le Liban d’avoir changé de position sur la frontière maritime

Israël a accusé le Liban d’avoir changé sa position dans les pourparlers sur sa frontière maritime contestée et a averti que cela pourrait conduire à une « impasse » qui serait dommageable pour toute la région.

Le Liban et Israël, qui restent techniquement en guerre, ont convenu de lancer des pourparlers via la médiation des États-Unis et des Nations Unies le mois dernier sur une frontière maritime traversant des eaux méditerranéennes potentiellement riches en gaz. Cela fait suite à trois ans de diplomatie de Washington et quelques semaines après le renforcement des sanctions contre les alliés politiques du Hezbollah soutenu par l’Iran au Liban, un pays profondément en crise financière.

« Le Liban a changé sa position sur sa frontière maritime avec Israël à sept reprises », a tweeté jeudi le ministre israélien de l’Energie Yuval Steinitz. « Sa position actuelle contredit non seulement la précédente, mais aussi la position du Liban sur sa frontière maritime avec la Syrie, qui prend en compte les îles libanaises proches de la frontière ».

Plus tôt jeudi, le président libanais Michel Aoun avait exposé la position de son pays sur la frontière maritime, qui, selon lui, devrait être « basée sur la ligne qui part à terre de la pointe de Ras Naqoura », selon l’Agence France Presse (AFP). rapport.

La démarcation devrait être « selon le principe général connu sous le nom de ligne médiane, sans tenir compte de l’impact des îles côtières palestiniennes occupées », a tweeté Aoun, se référant au littoral israélien.

Israël et le Liban ont négocié sur la base d’une carte enregistrée auprès de l’ONU en 2011, qui montre une zone de 860 kilomètres carrés (330 milles carrés) comme étant contestée. Mais le Liban considère que cette carte est basée sur de fausses estimations.

Le tweet d’Aoun confirme que le Liban réclame désormais 1430 kilomètres carrés supplémentaires de mer plus au sud, qui comprend une partie du champ de gaz karish d’Israël, a déclaré l’expert libanais en énergie Laury Haytayan.

Beyrouth espère que les découvertes de pétrole et de gaz dans ses eaux territoriales l’aideront à surmonter sa crise économique et à rembourser sa dette massive qui s’élève à 170% du produit intérieur brut (PIB), ce qui en fait l’une des plus élevées au monde.

Israël et le Liban n’ont pas de relations diplomatiques et sont techniquement en état de guerre.

En février 2018, le Liban a signé son premier contrat de forage dans deux blocs en mer Méditerranée avec un consortium regroupant les géants de l’énergie Total, ENI et Novatek. L’exploration de l’un des blocs est plus controversée car une partie de celui-ci est située dans une zone de 860 kilomètres carrés revendiquée par Israël et le Liban.

Une source de haut niveau au ministère israélien de l’Energie a déclaré à l’AFP que le différend frontalier « pourrait être conclu dans quelques mois, espérons-le. »

« Il s’agit d’un effort limité pour résoudre un problème bien défini et limité », a-t-il déclaré. « Nous n’avons aucune illusion. Notre objectif n’est pas de créer ici une sorte de processus de normalisation ou de paix. »

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