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« problème structurel » pour le bateau d’Alex Thomson

Le bateau du Gallois Alex Thomson, qui a cédé dans la nuit de vendredi à samedi la première place du Vendée Globe au Français Thomas Ruyant, souffre d’un « problème structurel », mais le skipper est « en sécurité », a annoncé dimanche matin son équipe.

Le staff du Britannique, à bord de « Hugo Boss », a été informé par le skippeur de son problème alors qu’il se trouvait « à environ 800 milles à l’est de Rio de Janeiro dans l’Atlantique Sud », précise-t-il dans un communiqué.

« Alex et son équipe, ainsi que les architectes navals et les ingénieurs impliqués dans la construction du bateau, travaillent maintenant ensemble pour évaluer l’étendue de ce problème structurel et pour déterminer un programme et un planning de réparation », ajoute le communiqué.

Le skippeur « est en sécurité et en bonne santé à bord, et dialogue régulièrement avec l’équipe », précise-t-on encore.

Un nouveau point doit être fait dans la journée.

En attendant, le Britannique poursuit sa route « dans le petit front froid qui coupe l’anticyclone de Sainte-Hélène, mais à petite vitesse », en attendant que des solutions techniques lui soient proposées, expliquent pour leur part les organisateurs du Vendée Globe, sur le site de la course.

« On sait qu’Alex est en contact avec son équipe technique et les architectes pour faire un bilan des dégâts +internes+; un +check+ de tout le bateau de l’avant à l’arrière doit être opéré », précise dimanche matin Hubert Lemonnier, directeur de course adjoint, sur le site du Vendée Globe.

« Pour l’instant, sa route n’est pas perturbée par ces soucis, mais il avance à petite vitesse, à environ 6 nœuds depuis hier soir (samedi, ndlr), ce qui signifie qu’il n’a pas décidé de faire demi-tour », ajoute-t-il.

Au classement de 04h00 GMT, le Français Charlie Dalin (Apivia) avait dépassé Alex Thomson, désormais troisième.

Ruyant menait alors la flotte au large du Brésil avec 38,5 milles nautiques d’avance sur Dalin et 73,1 milles sur Thomson.

Les trois marins, qui filent désormais vers la pointe sud de l’Afrique, naviguent sur des voiliers « volants » dernière génération (les « foilers »), intrinsèquement plus rapides que les monocoques traditionnels.

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