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Le Pen dénonce une politique « du chien crevé au fil de l’eau »

Marine Le Pen a associé lundi l’action du gouvernement face à la crise sanitaire à une « politique du chien crevé au fil de l’eau » dont elle ne veut pas être la « complice ».

« Je ne veux pas (…) être en quelque sorte la complice de la politique du chien crevé au fil de l’eau, qui a été le choix du gouvernement depuis le début de cette crise sanitaire », a déclaré la présidente du Rassemblement national en présentant ses voeux à la presse au siège de son parti à Nanterre, reprenant une formule utilisée par l’ancien candidat à la présidentielle François Fillon.

Avec cette politique, a-t-elle détaillé, « on a le sentiment d’être balloté sans jamais anticiper, sans jamais prévoir, sans jamais mettre en place les éléments qui permettent précisément d’éviter, quand c’est possible, un confinement, qu’il soit numéro 1, numéro 2 ou numéro 3 ».

« Si nous nous retrouvons dans la situation d’être obligé de revivre un confinement, c’est (…) qu’on a raté le reste », a asséné la candidate à l’élection présidentielle, déplorant que « la France n’ait aucun moyen de séquençage » des variants du virus en circulation.

Elle a pour sa part proposé de « généraliser » la surveillance des eaux usées qui permettent de tracer la circulation du virus et s’est demandé pourquoi « on n’entend plus parler des traitements » contre le Covid-19, citant l’ivermectine, dont l’efficacité contre le virus n’a pas été prouvée, et faisant valoir que l’Allemagne allait utiliser le traitement expérimental à base d’anticorps de synthèse administré à l’ex-président américain Donald Trump.

Pour les jeunes, elle a affirmé être en train de chiffrer un dispositif pour un « fonds de solidarité » visant à « maintenir leurs revenus jusqu’à ce qu’une reprise économique solide soit constatée », par une « aide mensuelle », en se basant « sur les déclarations de revenus de 2019 ».

Marine Le Pen a également présenté un nouveau site internet, mlavenir.fr, destiné à recueillir des contributions de Français qui seront relues en amont et qu’elle n’exclut pas d’intégrer à son programme présidentiel.

Interrogée sur un sondage Harris qui la place légèrement devant Emmanuel Macron au premier tour, à 15 mois de la présidentielle, elle s’est réjouie que les Français aient « compris que les deux grandes options politiques, comme en 2017, c’est le choix entre le mondialisme et la nation », et a de nouveau invité « tous ceux qui ne souhaitent pas qu’Emmanuel Macron » gagne à « venir travailler avec (elle) ».

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