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Saint-Etienne se lance dans le dépistage salivaire massif

Une nouvelle campagne de dépistage massif du Covid-19 a débuté lundi à Saint-Etienne pour une semaine, l’occasion pour les volontaires d’expérimenter un nouveau protocole à base d’auto-prélèvement salivaire.

Moins invasive, la nouvelle modalité de dépistage brevetée du laboratoire français BioSpeedia est censée lever les réticences de la population constatées lors de la précédente campagne menée en janvier, lorsque moins de 7.000 personnes s’étaient rendues dans les 14 centres ouverts durant une semaine dans la ville.

Présenté comme « une première » menée en France à grande échelle, ce dépistage prévoit un auto-test antigénique salivaire, complété par un deuxième prélèvement à l’entrée de l’orifice nasal. « Tous sont ensuite envoyés dans un laboratoire du centre hospitalier pour confirmation du résultat par un contrôle PCR sous moins de 48 heures », détaille Nadège Grataloup, directrice de l’Agence régionale de santé (ARS) pour la Loire.

Vincent, un cadre commercial de 40 ans qui « croise pas mal de monde » dans son métier, explique avoir subi une dizaine de tests antigéniques nasopharyngés ces derniers mois. Il fait partie des quelques anonymes venus se faire dépister encore une fois à l’Hôpital de la Charité parce que ses « parents sont âgés et parce que (s)on frère et (s)a sœur ont eu le Covid ».

Seulement 25 personnes avaient fait le déplacement à la mi-journée sur ce site où 18 professionnels de santé, principalement des étudiants en médecine, étaient mobilisés avec un objectif fixé à 300 tests sur l’ensemble de la journée, qui sera a priori difficile à atteindre.

« On s’ennuie un peu, alors on appelle nos copains pour essayer de les convaincre de venir se faire dépister », confie Candice, assise avec d’autres étudiants autour d’une grande table.

« D’autres sites d’accueil connaissent une fréquentation plus soutenue dans le centre-ville », assure de son côté à l’AFP Patrick Michaud, un ex-médecin généraliste adjoint à la santé de la préfecture de la Loire.

Hanane, élève en prépa d’école d’infirmière, organise les formalités administratives à l’arrière d’un l’autobus de la Stas (Société des transports en commun de l’agglomération stéphanoise) transformé en centre de dépistage dans le quartier populaire de La Cotonne. « Je n’ai même pas eu besoin d’aller au-devant des habitants, plusieurs nous attendaient à l’arrivée du bus à 14H00 », salue-t-elle.

Julie Gagnaire, le médecin du CHU stéphanois référent de cette campagne de tests, explique à l’AFP qu' »aux 12 sites initiaux, d’autres, appliquant le même protocole ont été ajoutés, parmi lesquels trois campus universitaires, six collèges et 15 cabinets de médecins libéraux qui interviennent à domicile ».

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