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Sarkozy se refuse à parler de « justice politique » mais dénonce une « injustice profonde »

Nicolas Sarkozy s’est refusé mercredi à parler de « justice politique », comme certains de ses soutiens l’ont fait après sa condamnation à de la prison ferme, une sentence qu’il a de nouveau qualifiée d' »injustice profonde ».

« Je n’ai jamais parlé de justice politique et je n’en parlerai jamais », a affirmé l’ancien chef de l’Etat sur TF1.

« Je sais faire la différence entre le comportement de certains et une institution », a-t-il ajouté, martelant: « je ne tomberai pas dans le piège d’un combat politique contre une institution que je respecte ».

Alors que plusieurs de ses soutiens à droite ont mis en cause le rôle du Parquet national financier dans ce procès, il a assuré qu’il ne demandait « la dissolution d’aucune institution ».

« Je ne demande qu’une chose, la vérité et le respect des règles de droit », a-t-il ajouté. Dans cette affaire, « qui peut dire que j’ai bénéficié du moindre avantage? »

M. Sarkozy avait déjà, dans le Figaro mardi, dénoncé « une injustice profonde », indiquant qu’il n’excluait pas d’aller devant la Cour européenne des droits de l’Homme s’il n’obtenait pas satisfaction en appel.

« Je me battrai jusqu’au bout pour que la vérité triomphe », a-t-il assuré, répétant: « je ne baisserai pas la tête parce qu’on me reproche des faits que je n’ai pas commis ».

Mais « je suis habitué à subir ce harcèlement depuis dix ans », a-t-il assuré. « Ce qui se passe aujourd’hui est une injustice profonde et la vérité explosera ».

L’ancien chef de l’Etat a été condamné lundi par la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris à trois ans d’emprisonnement, dont un ferme, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des « écoutes », une décision historique dont il a fait appel.

Interrogé sur ses éventuelles ambitions politiques, M. Sarkozy a assuré qu’il avait « pris bien avant la décision du tribunal, la décision de ne pas (se) présenter » à la présidentielle de 2022.

« Je n’ai pas la volonté de revenir dans la politique, j’ai tourné la page de la politique », a-t-il répété, alors que certains à droite voyaient en lui un éventuel recours pour 2022.

Enfin sur la crise sanitaire, pour l’ancien chef de l’Etat, « c’est clair. Et je l’ai dit au président de la République: c’est vacciner ». « Il faut vacciner jour et nuit, sept jours sur sept, c’est la seule façon de s’en sortir » et c’est ce qui, selon lui, coutera le moins cher ».

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