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Véran voit « l’adhésion » à la vaccination monter chez les soignants

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a mis en avant dimanche un « engouement qui monte chez les soignants » pour se faire vacciner face au Covid-19, excluant dans l’immédiat toute obligation de vaccination pour ces professionnels.

Après une visite dans un centre de vaccination de Boulogne-sur-Mer, le ministre s’est dit « convaincu que le taux d’adhésion à la vaccination des soignants rejoindra le taux général des Français à la vaccination ».

Dans une lettre diffusée vendredi, il avait appelé les soignants à se faire vacciner « rapidement » au nom de la « sécurité collective ».

Les sept ordres des professions de santé ont fait écho à cet appel dans un communiqué rendu public dimanche, appelant « d’une seule voix l’ensemble des soignants à se faire vacciner » contre le Covid-19, soulignant qu’il s’agit d’un « devoir déontologique » pour « freiner la propagation de l’épidémie ».

Interrogé sur une proposition du député LREM du Pas-de-Calais, Jean-Pierre Pont, de rendre obligatoire la vaccination pour les soignants, le ministre a jugé cette démarche « légitime », mais indiqué privilégier « pour l’instant le dialogue et la conviction ».

Il s’est félicité que l' »effort exceptionnel » consenti ce week-end pour accélérer les vaccinations sur tout le territoire français ait permis de réaliser samedi 220.000 injections « contre 80.000-85.000 habituellement les samedis ».

« J’espère qu’il y en aura au moins plus de 100.000 aujourd’hui », a-t-il ajouté.

« Tous les élus demandent à ce qu’on ait plus de vaccins, moi-même je demande à ce qu’on ait plus de vaccins », a-t-il ajouté.

En matière de dotation territoriale, « lorsqu’il y a une inéquité qui se crée, quelles qu’en soient les raisons, nous devons évidemment la corriger », a-t-il ajouté, alors que les apports de vaccins ont été renforcés dans les Hauts-de-France après que de nombreux élus aient dénoncé un retard.

Cet effort « nous permet de réduire les écarts régionaux constitués au début de la vaccination », a affirmé Benoît Vallet, directeur de l’Agence régionale de santé des Hauts-de-France.

Il a précisé qu’à sa demande, et pour « rattraper le retard sur les Hauts-de-France (…) nous aurons 6.000 doses toutes les semaine à partir de cette semaine », ce qui représente « environ 10% de vaccinations en plus possible chaque semaine ».

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