Marine Le Pen a vivement critiqué vendredi le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, candidat comme elle à l’Elysée, « un mondialiste » qui a dirigé la région avec « beaucoup de com' » et « peu de réalisations ».
L’ancien ministre de la Santé et du Travail de Nicolas Sarkozy « est un mondialiste qui n’a laissé que des traces négatives de son passage dans différents ministères », a déclaré la présidente du Rassemblement national lors d’un déplacement dans le Nord pour soutenir le candidat RN aux élections régionales Sébastien Chenu.
« On se rend compte des conséquences de la politique qu’il a menée quand il était ministre de la Santé, avec Jean Castex d’ailleurs » sur la tarification à l’acte, a-t-elle pointé au sujet de M. Bertrand qui brigue un nouveau mandat à la tête de la région.
« Au niveau régional ce n’est pas beaucoup mieux, il y a beaucoup de promesses et très très peu de réalisations » mais « beaucoup de com' », a ajouté Marine Le Pen, fustigeant un « président particulièrement sectaire dans sa manière de diriger l’assemblée » de la région.
« On en est presque venus à regretter les socialistes », qui étaient « moins sectaires et méprisants à notre égard », a dit l’ancienne adversaire de Xavier Bertrand aux régionales de 2015.
Marine Le Pen a assuré n’avoir « aucune inquiétude » sur la candidature de l’ancien LR à la présidentielle de 2022. Il n’est « soutenu (à ce scrutin) que par lui-même. Ça ne fait pas beaucoup de voix. Faire le forcing, mettre les adhérents et les sympathisants LR au pied du mur » en disant « +c’est moi je m’impose+, c’est assez révélateur ».
Sébastien Chenu, par ailleurs député et porte-parole du parti, a proposé « d’aider les adhérents LR dans leur choix puisque M. Bertrand nous disait que s’il n’était pas élu président de région sa carrière s’arrêterait là ».
Xavier Bertrand a assuré début avril que s’il perdait aux régionales de juin, « c’en sera terminé de (sa) vie politique ».
Marine Le Pen a jugé la région « gagnable » et prédit que la gauche, « qui s’était faite hara-kiri » en se désistant au second tour des régionales en 2015, ne « commettra pas la même erreur ».
Elle a aussi critiqué la « désorganisation » de ce scrutin, dont le maintien en juin doit encore faire l’objet d’un débat au Parlement, fustigeant l' »amateurisme » et le « mépris » de l’exécutif.
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