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Ouverture du premier « vaccidrive » de France près de Montpellier

Le premier « vaccidrive » de France, permettant de se faire vacciner contre le Covid-19 sur rendez-vous, en restant dans sa voiture, a ouvert mardi à Saint-Jean-de-Védas (Hérault), dans la périphérie de Montpellier avec un objectif de 100 doses par jour de Pfizer.

« L’initiative vient de la clinique Saint-Jean qui a proposé à la préfecture et à l’Agence régionale de santé (ARS) il y a quelques semaines ce projet en nous disant qu’ils avaient envie de lancer cette expérimentation », a expliqué à l’AFP Alexandre Pascal, délégué départemental de l’ARS Occitanie.

« L’idée c’est d’offrir un moyen supplémentaire de se faire vacciner », dit-il, soulignant que le « drive » dont la dotation sera « modeste » à ses débuts – 200 doses par semaine -, jouxte un centre de vaccination grand public « classique » ouvert à la clinique Saint-Jean depuis janvier.

L’ARS est « vraiment dans la logique, il y a besoin de vacciner, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues », ajoute-t-il. « Il faut voir si l’offre rencontre la demande ».

La configuration des lieux « se prête à cette expérimentation », explique à l’AFP Lamine Gharbi, président de la fédération de l’Hospitalisation privée et du groupe Cap Santé auquel la clinique Saint-Jean est rattachée.

Cette clinique a déménagé en 2020 de son ancien site du centre de Montpellier pour s’installer dans des locaux équipés de parkings situés le long de l »autoroute A9.

« Aujourd’hui, on voit apparaître des infections nosocomiales Covid donc le fait de laisser nos concitoyens en marge de l’établissement devrait rassurer », ajoute M. Gharbi qui « espère arriver à 100 doses par jour » dans ce nouveau dispositif.

Sur le plan pratique, après avoir pris rendez-vous et être arrivés en voiture dans l’espace du parking dédié, les candidats à la vaccination suivront les mêmes étapes que dans un centre conventionnel: vérification de l’inscription, questionnaire médical, si besoin consultation médicale, vaccination effectués par des médecins et infirmiers libéraux rémunérés à la vacation puis temps de surveillance. « La vraie grosse différence c’est que les personnes font tout ceci dans leur véhicule », relève M. Pascal.

Les personnes éligibles à cette vaccination sont les mêmes que dans les centres grand public: les 55 ans et plus sans comorbidités et les personnes à haut risque vital (transplantées, dialysées ou sous chimiothérapie notamment).

Des « vaccidrive » ont été mis en place aux Etats-Unis ou encore en Italie dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus.

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