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Le Sénat italien demande au gouvernement d’interdire le parti néofasciste Forza Nuova

La chambre haute du Sénat italien a exhorté mercredi le gouvernement à dissoudre le parti néofasciste Forza Nuova, qui a participé ce mois-ci à de violentes manifestations contre l’introduction de laissez-passer obligatoires COVID-19 pour les travailleurs.

Forza Nuova, fondé en 1997, est l’un des partis d’extrême droite les plus en vue en Italie et a été accusé à plusieurs reprises d’avoir attaqué des immigrés et d’avoir affronté la police.

Un groupe de militants de Forza Nuova, dont certains de ses dirigeants, ont été arrêtés ce mois-ci après qu’une foule de manifestants s’est frayé un chemin jusqu’au siège du syndicat CGIL à Rome lors d’une manifestation contre le laissez-passer sanitaire contesté.

Les sénateurs ont approuvé un document proposé par le bloc de centre-gauche, dont le Mouvement 5 étoiles, à main levée. Un vote similaire est attendu jeudi à la chambre basse.

La motion exhortait le gouvernement « à adopter des mesures (…) pour dissoudre Forza Nuova et tous les mouvements politiques d’inspiration fasciste manifeste ». Le vote de mercredi sert de recommandation et n’entraîne aucune obligation légale.

Le Premier ministre Mario Draghi, qui dirige une administration d’unité nationale, a déclaré la semaine dernière que son gouvernement envisageait d’imposer une interdiction au parti.

En vertu de la législation en vigueur, les groupes néofascistes ne peuvent être dissous qu’après une décision de justice déclarant que leurs actions font partie d’un effort pour faire revivre l’ancien parti fasciste qui a gouverné l’Italie de 1922 à 1943.

Cependant, le gouvernement est autorisé à interdire par décret les organisations qui, selon lui, représentent une menace sérieuse pour la démocratie et les libertés constitutionnelles.

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