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L’Autriche met en place des plans pour légaliser le suicide assisté

Le gouvernement autrichien a présenté samedi des plans pour autoriser le suicide assisté à partir de l’année prochaine après qu’un tribunal a jugé que l’interdiction actuelle violait les droits fondamentaux.

En décembre 2020, la Cour constitutionnelle a ordonné au gouvernement de lever l’interdiction actuelle de l’aide médicale à mourir, qui est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison.

Selon un résumé du projet de loi du ministère de la Justice, les adultes en phase terminale ou souffrant d’une maladie permanente et débilitante pourront accéder à une aide pour mettre fin à leurs jours.

Deux médecins devront évaluer chaque cas, dont l’un devra être qualifié en médecine palliative. Parmi leurs tâches figurera de déterminer si le patient est capable de prendre la décision de manière autonome. De plus, au moins 12 semaines devront avant que l’accès ne soit accordé pour s’assurer que l’euthanasie n’est pas demandée en raison d’une crise temporaire.

Ce délai sera ramené à deux semaines pour les patients en « phase terminale » d’une maladie. Les propositions seront désormais soumises à l’examen d’experts avant d’arriver au parlement, où les députés devraient les approuver avant la fin de l’année. Si aucune nouvelle réglementation ne devait être en place d’ici la fin de 2021, l’interdiction actuelle de l’aide à mourir deviendrait tout simplement caduque, laissant la pratique non réglementée.

L’évêque d’Innsbruck Hermann Glettler a déclaré que les propositions étaient un moyen « sensible et responsable » d’essayer de se conformer à la décision de la Cour constitutionnelle et s’est félicité du fait qu’elles incluent également des plans pour augmenter le financement des soins palliatifs.

Cependant, il a déclaré que des garanties supplémentaires devraient être ajoutées au processus que les patients devront suivre. Ailleurs en Europe, l’euthanasie est légale aux Pays-Bas et en Belgique, mais des États traditionnellement catholiques tels que l’Irlande et la Pologne résistent à la libéralisation.

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