Daniel Bellanger, 62 ans, présenté comme une figure du banditisme, a été condamné jeudi soir par les assises du Puy-de-Dôme à sept de réclusion pour le braquage d’un distributeur de billets en 2015.
L’un de ses co-accusés Nasr’Eddine Ramou, 46 ans, a quant à lui écopé de six ans de prison, a précisé vendredi son avocat Me Mohamed Chebbah. Le troisième accusé Smail Cheurfi, 64 ans, a été acquitté, alors que l’avocat général, Bruno Fauh, avait requis douze ans de prison à son encontre.
M. Fauh avait requis huit ans de prison pour M. Bellanger (soit dix ans avec la révocation d’une peine avec sursis de deux ans pour d’autres faits) et huit ans également pour M. Ramou.
Contrairement à M. Cheurfi, tous deux avaient reconnu leur participation à ce braquage. Ils encouraient la perpétuité. « Nous ne ferons pas appel de ces condamnations, reste à savoir ce que décidera le ministère public », a indiqué Me Chebbah.
« La présence de M. Bellanger donne une couleur particulière à ce dossier, il est présenté comme une figure du milieu mais je ne sais pas trop de quel milieu on parle », avait estimé l’avocat.
Depuis lundi, les trois hommes étaient jugés devant la cour d’assises du Puy-de-Dôme pour avoir fait exploser à l’aide d’un « mélange gazeux » un distributeur automatique de billets du Crédit agricole à La Monnerie-Le-Montel (Puy-de-Dôme), dérobant son contenu, d’environ 80.000 euros.
La voiture du trio avait été retrouvée accidentée dans la Loire, Nasr’Eddine Ramou blessé à proximité. Des analyses avaient ensuite permis de découvrir le profil génétique de M. Bellanger dans le véhicule.
Le troisième accusé, Smail Cheurfi, avait pu être identifié à la suite d’une perquisition liée à l’attentat contre un véhicule de police aux Champs-Elysées le 20 avril 2017 perpétré par son neveu Karim Cheurfi.
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