Sur son compte officiel Facebook, Calixte Beyala a posté un message adressé au président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto.
Dans le message posté ce 2 février 2020 sur sa page Facebook, Calixte Beyala reprend Maurice Kamto au sujet du blogueur Paul Chouta. Rappelons pour mieux comprendre la récente sortie de l’écrivaine, qu’elle a traîné devant la justice camerounaise, ce dernier. Le sujet qui l’oppose au blogueur, est une vidéo que celui-ci a posté sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, on voit Calixte Beyala en pleine dispute avec un homme. Le web Journaliste Paul Chouta présenté également comme un influenceur web, doit répondre des faits de diffamation selon la plainte de la plaignante.
KAMTO PRÉOCCUPÉ PAR LE CAS CHOUTA
Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) Maurice Kamto a donc parlé de cette affaire le 30 janvier 2020, au cours d’un point de presse qu’il a donné à Paris. Le président du Mrc n’a pas caché son inquiétude par rapport à l’état de santé de Paul Chouta. Indiquons que Chouta est placé sous mandat de dépôt provisoire depuis bientôt 9 mois à la prison principale de Kondengui. «Il y a un cas qu’on ne peut pas oublier qui est celui de Paul Chouta. Il a été arrêté dans le cadre d’un contentieux qui l’oppose à une écrivaine. C’est la première fois que je vois quelqu’un placé aussi longtemps en détention dans une situation privative de la liberté pour un motif de diffamation», a déclaré Maurice Kamto.
RÉPONSE DE CALIXTHE À KAMTO
L’écrivaine interroge le mutisme du président du Mrc, lorsque Paul Chouta l’insultait. « Où étiez-vous quand votre petit protégé m’insultait, appelait à me violer ? Où étiez-vous lorsque pendant un an, il n’a eu de cesse que de me calomnier ? Je n’ai pas entendu votre voix de président de quelque chose le ramener à l’ordre, lui dire que ce qu’il faisait n’était pas dans les normes», questionne Calixte Beyala.
Et de poursuivre «je vous dis en vérité, j’ai porté plainte, toute seule comme la grande Dame que je suis ! J’ai déposé ma plainte seule, sans être accompagnée d’un quelconque avocat et j’ai laissé la justice suivre son cours, sans jamais l’entraver d’une quelconque façon. Les reports sont dûs aux turpitudes de vos propres avocats. Et je ne regrette rien.
LES INCONGRUITÉS DE BEYALA
On se demande bien à quoi joue l’écrivaine au regard de ses sorties incongrues dans cette affaire. Elle argue dans des commentaires que Paul CHOUTA est poursuivi pour cybercriminalité et qu’il fera entre 3 à 10 ans de prison ferme, pourtant l’affaire est encore pendante en justice. Est-ce à dire qu’elle contrôle la justice et connaît déjà la décision du juge ? Ce qu’elle ne dit pas assez dans ses posts est qu’elle déposé une plainte contre Paul CHOUTA et le jeune homme avec qui elle discute dans la vidéo en pleine rue pour diffamation, injure, harcèlement moral et apologie de viol. Le jeune homme en question a été arrêté et libéré sous caution tandis que CHOUTA est écroué en prison. D’où vient-il qu’ajourd’hui elle parle de cybercriminalité ?
La cybercriminalité est-elle une infraction ? Précisons que dans le mandat de dépôt de Chouta les motifs indiqués sont Diffamation, injures et propagation de fausse nouvelle – ce dernier motif ne peut prospérer puisqu’elle concerne la tranquillité publique et non privée. Et le seul tribunal ayant compétence pour juger en la matière est la cour de la sûreté de l’État.
Autre chose elle affirme que les avocats de CHOUTA ont fait appel et que c’est pour cette raison que le dossier est bloqué à la cour d’appel depuis le mois d’octobre. Sauf que les avocats du journaliste n’ont jamais fait appel. Ils p’tit été surpris le 08 octobre au TPI de Yaoundé alors qu’ils attendaient l’eut client pour la suite du procès d’apprendre que le dossier physique se trouve à la cour d’appel. Depuis cette date jusqu’aujourd’hui, cette affaire est restée sans suite pourtant la loi donne 10 jours à la cour d’appel pour se prononcer. Une manoeuvre dilatoire bien orchestrée.
Paul Chouta, victime d’un empoisonnement à la prison principale de Yaoundé suis un traitement en attendant que le jour qu’il plaira à la justice de faire son travail.
Par Etoga Patrick
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