« Si je suis celui qui doit démissionner parce que c’est le seul moyen de débloquer, bien sûr que je le ferai », a déclaré le président de la Fédération française des sports de glace (FFSG) Didier Gailhaguet jeudi, en plein scandale de violences sexuelles dans le patinage.
« Si je suis celui qui doit démissionner parce que c’est le seul moyen de débloquer, bien sûr que je le ferai », a affirmé Gailhaguet, invité de l’émission « C à vous », sur France 5, jeudi soir.
« Mais par contre je voudrais avoir dit ce que j’ai encore à dire, qui n’est pas tout à fait terminé », a-t-il complété.
La ministre des Sports Roxana Maracineanu a appelé Gailhaguet à la démission en avançant « sa responsabilité morale et personnelle » lundi, quelques jours après les accusations de viols et d’agressions sexuelles formulées à l’encontre de trois entraîneurs par quatre ex-patineuses, dont l’ancienne championne Sarah Abitbol notamment.
Le patron du patinage français y a répondu en disant qu’il attendrait la fin de l’enquête administrative engagée par Maracineanu « avant de prendre une décision ».
« Logiquement, c’est après avoir fait une enquête qu’on détermine les coupables. Là, on désigne un coupable et ensuite on dit: +Je mets en place une enquête+. Dans la démarche, je trouve que ce n’est pas être respectueux », a-t-il estimé.
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