in

la France va monter en régime sur les tests

La France va monter en régime pour réaliser les tests détectant le coronavirus, avec « 50.000 tests » classiques par jour d’ici fin avril, auxquels s’ajouteront « plus de 100.000 » tests rapides par jour « au mois de juin », a déclaré samedi le ministre de la Santé Olivier Véran.

« La France a passé une commande pour 5 millions de tests rapides qui (…) permettront d’augmenter nos capacités de dépistage de l’ordre de 30.000 tests supplémentaires par jour au mois d’avril, 60.000 au mois de mai et plus de 100.000 tests par jour au mois de juin », a indiqué M. Véran.

Ils s’ajouteront aux « 50.000 tests » classiques qui seront réalisés chaque jour « d’ici la fin du mois d’avril », contre 12.000 actuellement.

Les tests rapides « permettront d’avoir un résultat rendu en quelques minutes, 10, 15, 20 parfois 30 minutes selon les tests considérés », a-t-il dit.

Ces nouveaux tests rapides sont en cours d’élaboration, voire « sont désormais opérationnels pour certains d’entre eux », a poursuivi le ministre, en citant des recherche en France, aux Etats-Unis, au Japon ou en Corée du Sud.

Toutefois, avant de les déployer, il faut s’assurer de leur efficacité, a-t-il souligné.

Il a cité « l’exemple malheureux de nos voisins espagnols qui, ayant passé commande pour plusieurs centaines de milliers de tests rapides chinois, ont eu la déconvenue de se rendre compte que ces tests étaient totalement inefficaces ».

En ce qui concerne les tests classiques, dits PCR, qui nécessitent quelques heures pour rendre leur résultat, « nous sommes passés à 12.000 tests sur une journée comme aujourd’hui », contre « 5.000 par jour la semaine dernière ».

« Nous serons à 20, puis 25, puis 30.000 tests d’ici à une grosse semaine, et enfin nous atteindrons les 50.000 tests par jour par PCR d’ici la fin du mois d’avril, notamment grâce à l’implantation de plusieurs machines à haut débit sur l’ensemble du territoire », a expliqué le ministre.

Enfin, il a évoqué l’arrivée possible « dans les prochaines semaines » d’un dernier type de tests, dits « de sérologie ».

Plus légers que les tests PCR (une prise de sang suffit), ils n’ont pas le même objectif: ils visent à détecter les anticorps pour déterminer après coup si un individu a été en contact avec le virus, et non pas s’il est malade à l’instant T.

« Nous espérons que la recherche nous permettra d’être prêts pour fournir ce type d’examen fondamental pour les Français à l’heure où nous préparerons le déconfinement de la France », a dit M. Véran.

Ces dernières semaines, des voix se sont élevées en France pour déplorer un nombre de tests trop faibles, alors que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis l’accent sur leur importance dans la lutte contre la maladie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    Des scientifiques découvrent des preuves de la route de migration des poissons d’eau profonde

    Le Brésilien Bolsonaro, qui a qualifié le COVID-19 de «petite grippe», fait le pari de la vie ou de la mort