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renaissance et souffrance pour l’Italien Felline

« Une renaissance » avant « une souffrance incroyable ». Depuis le 4 mai, le cycliste italien de l’équipe Astana Fabio Felline peut à nouveau s’entraîner sur route autour de Turin. Avec en ligne de mire la reprise des compétitions dans la chaleur éprouvante du mois d’août.

Fini le home-trainer et les exercices statiques de musculation. Confiné pendant plusieurs semaines à Turin, où vit sa famille et sa compagne, Fabio Felline a depuis trois semaines le droit de remonter sur son vélo.

« Pendant le confinement, il a fallu gérer, essayer de se maintenir en forme physique. Mais ça n’est pas la même chose que pédaler », raconte-t-il à l’AFP.

De ses premières sorties, l’Italien, vainqueur en 2016 du classement par points du Tour d’Espagne, retient une impression, biaisée, de légèreté.

« Sur l’immédiateté, tu te sens même plus brillant, plus fort, plus explosif parce que ton corps est reposé. Mais il manque tout l’aspect de résistance physique. »

Les sensations sont donc trompeuses et le premier véritable objectif est d’accumuler les heures sur la selle.

« J’ai fait plusieurs fois de la distance, mais par rapport aux sensations de février-mars, il manque quelque chose, peut-être 30%. Il y a encore du temps pour bien travailler », explique Fabio Felline.

– ‘une poêle brûlante’ –

« Début juin, on fera plus de travail spécifique en vue de la compétition. Parce qu’il n’y aura pas de courses de préparation. Dès le début ça sera des courses importantes. Il faudra être prêt », ajoute-t-il.

D’autant plus que le calendrier chamboulé lui offre une chance de participer au Tour de France, alors que son programme pré-coronavirus prévoyait le Giro.

Pour Felline, la première étape sur la route du Tour sera les Strade Bianche, la classique des chemins de terre toscans, rendue encore plus dure cette année par sa nouvelle programmation, le 1er août.

Le champion italien imagine cette première course de l’après-coronavirus « comme une renaissance, un nouveau départ pour l’Italie, pour parler de façon un peu romantique ». Mais l’athlète redoute aussi « une souffrance incroyable ».

« Les Strade Bianche en août, par 40 degrés… Tu peux tout imaginer, la seule chose certaine, c’est que ça sera une souffrance », dit-il.

« Pareil pour Milan-San Remo (le 8 août), avec 300 kilomètres en pleine chaleur. Ca aussi c’est incroyable. C’est comme sur le Tour en juillet, les petites routes par 40 degrés. Tu sens la chaleur de l’asphalte comme si tu étais dans une poêle brûlante. »

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