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le maire de Séoul retrouvé mort après sa disparition (police)

Le maire de Séoul Park Won-soon, longtemps considéré comme un candidat potentiel à l’élection présidentielle en Corée du Sud, a été retrouvé mort quelques heures après que sa fille a signalé sa disparition, a annoncé vendredi la police.

Une plainte avait été déposée auprès de la police contre lui mercredi par un membre du personnel de la mairie de la capitale sud-coréenne, pour harcèlement sexuel selon des médias.

Le corps de M. Park, âgé de 64 ans, a été découvert dans la montagne au nord de Séoul, a déclaré la police, dont des centaines d’agents ont participé aux opérations de recherche.

Les enquêteurs ont précisé qu’ils n’avaient trouvé sur place aucun mot écrit de sa main pour expliquer un éventuel suicide.

L’agence sud-coréenne de presse Yonhap a toutefois de son côté écrit que l' »on présumait qu’il avait mis fin à ses jours ».

Le maire avait quitté son domicile après avoir laissé un message qui faisait penser à de « dernières paroles », avait raconté jeudi après-midi aux policiers sa fille qui avait ajouté que son téléphone avait été coupé et qu’il était injoignable depuis plusieurs heures.

Figure emblématique du Parti démocrate (centre gauche) au pouvoir, Park Won-soon dirigeait depuis 2011 la gigantesque capitale de la Corée du Sud, qui compte environ dix millions d’habitants, soit presque un cinquième de la population du pays.

Il était considéré comme un candidat potentiel pour succéder à l’actuel chef de l’Etat, Moon Jae-in, à l’occasion de l’élection présidentielle de 2022.

Interrogé sur ce point par l’AFP il y a quelques mois, le maire de Séoul n’avait pas démenti les ambitions qu’on lui prêtait à cet égard.

Si l’hypothèse du suicide était confirmée, ce serait le plus haut responsable politique sud-coréen à avoir mis fin à ses jours depuis que l’ancien président Roh Moo-hyun s’est jeté du haut d’une falaise en 2009, après avoir été interrogé sur des allégations de corruption ayant visé des membres de sa famille.

Park Won-soon a été un étudiant engagé du temps de la dictature de Park Chung Hee (assassiné fin 1979) en Corée du Sud : pour avoir participé à une rassemblement contre le régime militaire, il a été renvoyé de l’Université nationale de Séoul en 1975, à peine quelques semaines après y être entré, et emprisonné pendant quatre mois.

Il est par la suite devenu un avocat défenseur des droits de l’homme et s’est investi dans des actions caritatives.

A la tête de la capitale sud-coréenne, il s’est forgé une réputation de travailleur acharné, se montrant très exigeant à l’égard de ses subordonnés, dont certains se seraient même suicidés en raison du stress.

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