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L’UE accorde des fonds d’urgence pour renforcer la conservation de la faune

 

Les espèces en voie de disparition sont confrontées à un risque plus élevé de braconnage alors que la crise du coronavirus atteint les communautés locales, a averti mardi l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Six millions d’euros (7 millions de dollars) de financement d’urgence de l’Union européenne seront mis à disposition pour renforcer la conservation, a annoncé l’organisme basé en Suisse, connu pour conserver sa Liste rouge des espèces menacées.

L’UICN gérera les subventions, en collaboration avec l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS).

«La pandémie a touché les communautés locales qui protègent la faune se débattant pour gagner leur vie et de nombreuses espèces menacées sont de plus en plus exposées», a déclaré le directeur général de l’UICN, Bruno Oberle, dans un communiqué.

Les communautés qui dépendent du tourisme dans les zones de protection de la nature ont vu leurs revenus diminuer, car de nombreux pays ont limité les déplacements et fermé les habitats des animaux.

En conséquence, certaines communautés ont été forcées de chasser pour se nourrir ou de recourir à d’autres activités illégales qui vont à l’encontre des efforts de conservation.

Les subventions de l’UE « augmenteront la résilience des communautés locales touchées par le COVID-19 et soutiendront les patrouilles anti-braconnage en réponse au risque d’augmentation des incidents de braconnage », a déclaré Jutta Urpilainen, la commissaire européenne aux partenariats internationaux.

La protection de la faune est un outil essentiel pour empêcher de nouvelles maladies de passer des animaux aux humains, a-t-elle ajouté.

Les scientifiques supposent que le coronavirus a été transmis d’une espèce animale sauvage à une autre avant d’atteindre les humains en Chine.

Certains scientifiques pensent que l’hôte intermédiaire était le pangolin, un animal qui a fait l’objet d’un trafic important en tant qu’ingrédient de la médecine traditionnelle chinoise.

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One Comment

  1. Comment ose t’on dire que chasser pour se nourir est illégal?
    A propos des patrouilles anti braconnage (autrement dit qui empèchent les gens de se nourir) voici comment cela se passe :
    Des groupes paramilitaires gouvernementaux lourdement armés accompagnent des patrouilles d' »éco-gardes » dont l’équipement a été financé par le WWF. Ils tabassent ceux qui, selon eux, ont pénétré dans les zones protégées, alors que ce sont en fait les terres ancestrales des Baka. Des autochtones sont même agressés s’ils sont simplement soupçonnés de connaître ceux qui sont entrés. Et pendant ce temps-là, leurs terres et leur sous-sol sont exploités, entre autres par des partenaires du WWF.
    Les victimes indigènes sont systématiquement accusées de « braconnage », un terme qui englobe aujourd’hui toutes les formes de chasse — y compris vivrière — auxquelles s’opposent les défenseurs de l’environnement. Et pourtant cela ne couvre pas toutes les formes de chasse. De nombreuses organisations de conservation, dont le WWF, ne sont pas opposées à la chasse payante au gros gibier. Au contraire, elles en profitent, chuchotant même que c’est là un ingrédient indispensable de la protection de l’environnement.
    Les rois peuvent chasser des éléphants — qui sont, nous rappelle-t-on, une espèce menacée — mais les Bushmen ne peuvent pas chasser pour se nourrir ne serait-ce qu’une seule des très nombreuses antilopes qui depuis des temps immémoriaux font partie de leur régime alimentaire durable. Si le moindre soupçon pèse sur eux, ils sont battus et torturés comme les Baka. Cela dure depuis des décennies et tout les biens pensant ferment les yeux.
    ne vous y trompez pas les fonds d’urgence sont une des exprsession de la colonistaion d’aujourd’hui.
    La conservation est devenue une marchandise qui génère d’immenses sommes d’argent et offre à ses partisans un sentiment du devoir accompli, qui n’est pourtant pas du tout aussi apolitique qu’on voudrait nous le faire croire.
    Si les conglomérats de la conservation veulent vraiment se mettre à empêcher une industrialisation accrue de ces écosystèmes vitaux, ils ne pourront faire l’économie de retirer les méga-pollueurs que sont que sont Monsanto ou BP de leurs conseils d’administration.

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