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Le cratère de Beyrouth explose à 43 mètres de profondeur, selon un responsable de la sécurité

L’énorme explosion chimique qui a frappé le port de Beyrouth la semaine dernière, dévastant de grandes parties de la capitale libanaise et faisant plus de 150 morts, a laissé un cratère profond de 43 mètres (141 pieds), a déclaré dimanche un responsable de la sécurité.

L’explosion de mardi, qui a été ressentie dans tout le comté et jusqu’à l’île de Chypre, a été enregistrée par les capteurs de l’Institut américain de géophysique (USGS) comme ayant la puissance d’un séisme de magnitude 3,3.

Il a été déclenché par un incendie dans un entrepôt portuaire, où une énorme cargaison de nitrate d’ammonium dangereux, un produit chimique pouvant être utilisé comme engrais ou comme explosif, a langui pendant des années, selon les autorités.

L’énorme explosion a également blessé au moins 6 000 personnes et déplacé plus de 300 000 de leurs maisons détruites ou endommagées.

La révélation que les produits chimiques languissaient pendant des années comme une bombe à retardement au cœur de la capitale a servi de preuve choquante à de nombreux Libanais de la pourriture au cœur de l’appareil d’État.

Dimanche, les manifestants ont appelé à de nouveaux rassemblements anti-gouvernementaux après une nuit de manifestations de colère qui les a vus prendre d’assaut plusieurs ministères avant d’être expulsés par l’armée.

C’était une nouvelle tactique pour un mouvement de protestation qui a émergé en octobre dernier pour exiger le retrait d’une classe politique longtemps accusée d’être inepte et corrompue.

« L’explosion dans le port a laissé un cratère de 43 mètres de profondeur », a déclaré à l’AFP le responsable de la sécurité libanaise, citant les évaluations d’experts français travaillant dans la zone sinistrée.

Le cratère est beaucoup plus grand que celui laissé par l’énorme explosion de 2005 qui a tué l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, qui mesurait 10 mètres de diamètre et deux mètres de profondeur, selon un tribunal international enquêtant sur son meurtre.

Les équipes de secours et de police françaises font partie d’un groupe beaucoup plus important de spécialistes internationaux des interventions d’urgence qui ont afflué au Liban pour alléger la pression sur les autorités locales incapables de faire face seules aux secours en cas de catastrophe.

Des sauveteurs qataris, russes et allemands travaillent également sur le site de l’explosion du port.

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