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17 autres corps découverts dans les fosses communes de Haftar

Le gouvernement libyen d’accord national (GNA) reconnu par l’ONU a déterré 17 autres corps dans des fosses communes à Tarhuna, une ville libérée des milices fidèles au putschiste général Khalifa Haftar, portant le total exhumé ces derniers mois à 112.

Lotfi Tawfiq, qui dirige un comité chargé par le GNA de rechercher les personnes disparues, a déclaré samedi que cinq nouvelles fosses communes contenant 17 corps avaient été découvertes depuis jeudi.

Les tombes sont situées à Tarhuna, d’où les forces du chef de guerre Haftar ont lancé un assaut avorté l’année dernière sur la capitale Tripoli, siège du GNA.

La zone – à environ 80 kilomètres (50 miles) au sud-est de Tripoli – a servi de point de départ principal pour l’offensive ratée de Haftar.

La présence de charniers à Tarhuna a été signalée pour la première fois après le retrait des forces de Haftar de l’ouest de la Libye en juin.

Le ministre libyen de l’Intérieur du GNA, Fathi Bashagha, a déclaré que les tombes représentaient « des actes atroces » qui ne peuvent pas rester « impunis ».

Bashagha a déclaré que l’un des corps exhumés était celui de Mabrouk Khalaf, un général et ancien directeur de l’information.

Les tombes découvertes cette semaine sont les dernières d’une série de découvertes sinistres à Tarhuna et les fouilles se poursuivent.

Le gouvernement libyen a appelé à plusieurs reprises l’ONU, la Cour pénale internationale (CPI) et d’autres groupes de défense des droits humains à exiger une enquête internationale sur les fosses communes.

En juillet, le ministère libyen des Affaires étrangères a annoncé que la CPI avait accepté d’envoyer une équipe d’enquête dans le pays pour enquêter sur les crimes dont les milices Haftar ont été accusées dans le sud de Tripoli et Tarhuna, dans l’ouest du pays.

Les charges retenues contre les milices de Haftar comprennent des crimes contre l’humanité, notamment des massacres, des enlèvements, des actes de torture et la disposition des corps. Les crimes de guerre tels que le bombardement de zones civiles, ainsi que le ciblage des hôpitaux et du personnel médical, font également partie des accusations.

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