Des manifestations ont éclaté en France à propos d’un projet de «loi sur la sécurité mondiale» qui criminalise la prise de photos de la police, selon des images et des témoins sur les réseaux sociaux mardi soir.
VIDEO – Les affrontements entre la police française et les manifestants se poursuivent #LoiSecuriteGlobalehttps://t.co/0zeBP4UJDC pic.twitter.com/IXySVp1zqV
– DAILY SABAH (@DailySabah) 17 novembre 2020
Dans les vidéos prises par les utilisateurs de Twitter, des journalistes sont passés à tabac et détenus par les forces de sécurité.
VIDEO – La police française arrête plusieurs journalistes alors que des manifestations éclatent contre la loi sur la sécurité mondialepic.twitter.com/6ZyJ9bteXL#LoiSecuriteGlobale
– DAILY SABAH (@DailySabah) 17 novembre 2020
Le projet de loi est soutenu par le parti au pouvoir La République en marche du président Emmanuel Macron et de l’allié du parti Agir.
VIDEO – La police française utilise des canons à eau contre des manifestants au milieu des affrontements #LoiSecuriteGlobale pic.twitter.com/rNTrxbk46h
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Le ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, avait précédemment affirmé que les forces de police étaient ciblées, et le projet de loi est nécessaire pour «protéger ceux qui nous protègent».
La loi proposée rendrait illégale la diffusion, par quelque moyen et sur quelque support que ce soit, dans le but de porter atteinte à l’intégrité physique ou psychologique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un membre de la gendarmerie nationale lorsqu’ils agissent dans le cadre d’une opération de police.
Reporters sans frontières (RSF), un chien de garde de la liberté de la presse, a déclaré dans un communiqué que l’article était basé sur un «concept glissant» en raison du fait que l’intention est «sujette à interprétation et difficile à déterminer», a rapporté Euronews dans un article.
« Toutes les photos ou vidéos montrant des policiers identifiables publiées ou diffusées par des médias critiques ou accompagnées de commentaires critiques pourraient être accusées de chercher à nuire à ces policiers », a déclaré RSF dans le communiqué.
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