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un jeune homme meurt, « la tête arrachée » par un mortier d’artifice

Un homme de 25 ans est mort dans la nuit de jeudi à vendredi « la tête arrachée » par un mortier d’artifice en Alsace, a-t-on appris auprès de la préfecture du Bas-Rhin, alors que le réveillon du Jour de l’An à Strasbourg a été marqué par moins de violences urbaines que l’an passé.

« Un jeune homme de 25 ans est décédé à la suite de la manipulation d’un mortier » de feu d’artifice à Boofzheim à l’occasion du réveillon du Jour de l’An, a indiqué la préfecture.;

La victime a eu « la tête arrachée » par le tir, a-t-elle précisé, après avoir évoqué dans un premier temps un arrêt cardiaque.

Un homme de 24 ans, qui l’accompagnait, a eu lui « le visage abîmé » et est hospitalisé.

« Ils étaient dans la rue en train de manipuler » le mortier quand l’accident s’est produit, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

« C’est un accident tragique, encore une fois, une fois de trop, malgré toutes les préventions, tous les avertissements », a déploré Eric Klethi, le maire de Boofzheim auprès de l’AFP. « C’est sans doute un dysfonctionnement, un retard d’allumage, il voulait contrôler le dispositif et la fusée est partie à ce moment-là ».

« Arrêtons de jouer aux apprentis sorciers », a-t-il ajouté. « J’en appelle à toute la jeunesse, que ce type d’accident n’arrive plus. C’est moche un 1er janvier, on a d’autres vœux à se faire que de gérer un désastre familial et humain ».

« C’était des jeunes très polis, ils nous ont souhaité la bonne année et deux minutes après, c’était l’enfer », a témoigné Olivier Baumann, un riverain, qui a précisé que l’accident s’est produit à la limite du secteur pavillonnaire du village, en lisière d’un champ. « Dans le quartier c’est un rituel, tous les ans il y en a qui viennent faire des pétards, entre voisins on se souhaite la bonne année et après on rentre, c’est vraiment tragique ».

Trois autres personnes ont été blessées à la main dans d’autres communes du Bas-Rhin.

-Interdiction des artifices-

La préfecture du Bas-Rhin, comme celle du Haut-Rhin, avait interdit la vente et l’achat de feux d’artifices pendant tout le mois de décembre. Néanmoins, à minuit, pétards et mortiers ont résonné. Des habitants les tiraient de chez eux, le couvre-feu interdisant de sortir après 20H00.

Des voitures ont été incendiées dans différents quartiers de Strasbourg, mais en nombre bien moins important que lors du réveillon de l’an passé au cours duquel des policiers et des pompiers avaient violemment été pris à partie.

Selon une source syndicale policière, une soixantaine de voitures a été brûlée.

Plusieurs personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre, mais la préfecture n’a pas souhaité communiquer leur nombre.

Pour prévenir les incendies de véhicules à Strasbourg, le dispositif policier a été renforcé et le stationnement interdit dans plusieurs rues et zones d’habitation. Plusieurs parkings gratuits et surveillés ont été mis à disposition des habitants jusqu’au 2 janvier et la vente de carburant au détail a été interdite.

« On ne peut pas se permettre d’avoir le même bilan que l’an dernier. On a fait le maximum pour que cette nuit se passe mieux », a déclaré la préfète du Bas-Rhin Josiane Chevalier, après une visite aux urgences de l’hôpital Hautepierre, aux forces de l’ordre et aux pompiers, jeudi en fin d’après-midi. La « soirée sera sans concession », avait-t-elle prévenu.

Ailleurs dans le département, la gendarmerie a fait état vers 01H00 de « quelques feux de poubelles et de palettes », précisant que cela restait « limité ».

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