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Opération anti-drogue en Loire-Atlantique: 13 personnes écrouées

Treize personnes ont été écrouées après la vaste opération des gendarmes et de la police contre un réseau de trafic de stupéfiants dans le secteur de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a annoncé vendredi le parquet.

Au total, 32 personnes ont été interpellées, a indiqué la procureure de la République de Saint-Nazaire Sylvie Canovas-Lagarde, lors d’une conférence de presse avec le commandant de la compagnie de gendarmerie de St-Nazaire, Ronan Lelong.

Parmi les quinze personnes déférées, sept ont été mises en examen et incarcérées jeudi. Six autres ont été placées sous mandat de dépôt vendredi, a détaillé la procureure.

Deux autres personnes, pour lesquelles le parquet a requis le placement sous contrôle judiciaire, devaient encore être déférées.

Selon Mme Canovas-Lagarde, les chefs de mises en examen des suspects sont la « détention, transport, offre ou cession, acquisition de stupéfiants » et pour trois d’entre eux « blanchiment » et/ou « importation » de stupéfiants.

L’opération a mobilisé 323 gendarmes et les interpellations ont eu lieu à Saint-Nazaire, Trignac, Nantes et « certaines personnes étaient défavorablement connues de la justice », avait indiqué jeudi la gendarmerie dans un communiqué.

Les suspects sont tous des hommes âgés de 16 à 48 ans « en majorité des ressortissants étrangers en situation irrégulière », a indiqué Sylvie Canovas-Lagarde.

Il y avait « un individu à la tête du trafic qui faisait travailler des membres de sa famille », et « d’autres revendeurs qui venaient spécifiquement en Loire-Atlantique pour revendre la marchandise », selon la procureure. « Même pendant le confinement le trafic a continué », a-t-elle ajouté.

L’opération de mardi « met un terme à un trafic dans certains quartiers », selon la magistrate, évoquant un « trafic d’ampleur qui n’a pas encore été quantifié ».

Plus de 80.000 euros ont été saisis lors de perquisitions ainsi que des produits stupéfiants et des armes. Les quantités n’avaient pas été révélées jeudi.

Lors de leurs investigations les gendarmes avaient « permis d’établir un réseau puis, agissant sous commission rogatoire, de matérialiser de multiples transactions portant sur des quantités conséquentes d’héroïne, de cocaïne et de cannabis en France (Le Havre, Marseille et Toulouse) mais aussi à l’étranger (Espagne) », avait indiqué jeudi la gendarmerie dans un communiqué.

L’opération avait été déclenchée après une enquête préliminaire en septembre 2019, et l’ouverture d’une information judiciaire en février 2020.

L’enquête se poursuit, a indiqué le parquet.

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