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plus de 800.000 euros réclamés au total par la famille d’Alexia

La famille d’Alexia Daval a réclamé lundi devant la cour d’assises de la Haute-Saône plus de 800.000 euros de dommages et intérêts à Jonathann Daval, condamné à 25 ans de réclusion criminelle en novembre pour le meurtre de son épouse.

La cour rendra sa décision le 25 mai à Vesoul.

A l’audience, les avocats de Jonathann Daval ont jugé « disproportionnées » les sommes demandées par les parties civiles.

Mais pour Me Jean-Hubert Portejoie, avocat des parents, de la soeur et du beau-frère de la victime, « ces demandes, aussi importantes soient-elles, tiennent compte de la médiatisation, de l’accumulation de drames vécus par les parties civiles et de leur liens fusionnels avec Alexia ».

Les parents de la jeune femme, Jean-Pierre et Isabelle Fouillot, ont demandé 365.000 euros, dont 60.000 euros de préjudice professionnel après la vente de leur bar-tabac à Gray.

« Le montant demandé par les parents nous interpelle, habituellement on est autour de 30.000 euros », a plaidé l’une des avocates de Jonathann Daval, Me Ornella Spatafora.

La défense a également jugé excessives les indemnités réclamées par la soeur et le beau-frère d’Alexia, soit 100.000 euros pour chacun d’entre eux et 30.000 euros pour leurs deux enfants, ainsi que celles demandées par une dizaine d’oncles et tantes.

« Le préjudice existe, mais on vous demande de le ramener à de plus justes proportions », ont plaidé Me Spatafora et Me Randall Schwerdorffer, soulignant l’absence de « démonstration » du lien affectif liant la plupart des parties civiles à Alexia.

Cette audience sur les intérêts civils est intervenue trois mois après le volet pénal de cette affaire ultra-médiatisée. Ni Jonathann Daval, ni les parties civiles n’étaient présents.

L’informaticien de 36 ans a été condamné le 21 novembre à 25 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017 à Gray-la-Ville (Haute-Saône), au terme d’une semaine de débats intenses.

Il avait alors été décidé de repousser cette audience qui se tient généralement dans la foulée du verdict.

« Aucune somme ne pourra remplacer la perte d’une être aimé » mais « après un volet pénal apaisé, j’espère une décision qui sera apaisante pour l’ensemble des parties », a observé l’avocat général Emmanuel Dupic.

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