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De violents affrontements reprennent entre les belligérants au Soudan

Les affrontements ont repris vendredi entre les Forces armées soudanaises (SAF) en guerre et le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (RSF) à Khartoum, la capitale du Soudan, après la suspension des négociations.

Des témoins oculaires ont déclaré à l’agence Anadolu (AA) que de violents affrontements ont éclaté dans la ville d’Omdurman, à l’ouest de Khartoum.

Les frappes d’avions militaires et les bombardements d’artillerie se sont également poursuivis dans la région au sud de Khartoum, selon des témoins.

Des affrontements ont toujours lieu aux abords du camp de Tiba, le plus grand quartier général de RSF, au sud de la capitale soudanaise, ont-ils ajouté.

Un cessez-le-feu de sept jours négocié par l’Arabie saoudite et les États-Unis entre les deux parties a expiré lundi. Les rivaux en conflit ont convenu de prolonger l’accord de cinq jours supplémentaires, mais les pourparlers de paix ont échoué mercredi lorsque les SAF ont annoncé leur retrait, affirmant que les RSF n’avaient mis en œuvre « aucun des termes de l’accord et continuaient de violer le cessez-le-feu ».

La décision est intervenue alors que de violents affrontements ont éclaté entre l’armée et les combattants de la RSF dans la capitale nationale de Khartoum et à El-Obeid, la capitale de l’État du Nord-Kordofan.

Les États-Unis ont annoncé jeudi une première vague de sanctions visant des acteurs au Soudan après l’échec des pourparlers entre l’armée soudanaise et une force paramilitaire rivale.

Les récentes violences au Soudan ont fait au moins 863 morts parmi les civils et des milliers de blessés depuis le 15 avril, a déclaré le Syndicat des médecins soudanais.

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime que le conflit a déplacé plus d’un million de personnes à l’intérieur du pays.

Un désaccord fomentait ces derniers mois entre l’armée et les RSF sur l’intégration du groupe paramilitaire dans les forces armées, condition essentielle de l’accord de transition du Soudan avec les formations politiques.

Le Soudan est sans gouvernement fonctionnel depuis octobre 2021, lorsque l’armée a limogé le gouvernement de transition du Premier ministre Abdalla Hamdok et déclaré l’état d’urgence dans une décision décriée par les forces politiques comme un « coup d’État ».

La période de transition au Soudan, qui a commencé en août 2019 après l’éviction du président Omar el-Béchir, devait se terminer par des élections au début de 2024.

Le bulletin quotidien de Sabah

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