8 avocats pour défendre Maxime Eko Eko

L’ancien Directeur général de la Recherche extérieure Maxime Leopold Eko Eko est poursuivi dans l’affaire Martinez Zogo pour complicité de torture.

Le motif de son inculpation n’est pas à prendre à la légère. Maxime Leopold Eko Eko le sait. Cela justifierait peut-être l’arsenal d’avocats qui l’a accompagné à l’ouverture du procès de l’affaire Martinez Zogo qui a eu lieu ce lundi 25 mars 2024.

«Maxime Eko Eko s’est présenté au tribunal avec 8 avocats », a écrit Paul Chouta sur sa page Facebook.

Rappelons que Maxime Léopold Eko Eko, Fonctionnaire de police et Directeur général de la Recherche extérieure au moment des faits est poursuivi pour complicité de torture. Soulignons que l’ancien patron du renseignement a toujours clamé son innocence. Le 14 décembre 2023 il avait fait une nouvelle requête de remise en liberté. Celle-ci avait été déposée par ses avocats à la Cour d’appel du Centre dans l’espoir d’obtenir sa libération. Mais elle n’a pas été agréée. Et en début de ce mois, ses avocats ont rendu public un communiqué en réaction à l’ordonnance de renvoi du juge d’instruction poursuivant leur client non pas pour assassinat mais torture.

Voici l’intégralité du communiqué :

Le vendredi 1er Mars dernier, clôturant l’information judiciaire ouverte dans le cadre du dossier Martinez ZOGO, le Juge d’Instruction près le Tribunal Militaire de Yaoundé, le colonel NDZIE Pierrot Narcisse a signifié au commissaire divisionnaire Léopold Maxime EKO EKO, ancien DG de la DGRE l’ordonnance n°015/Ord/JI NZIE/TMY rendue le 29 février 2024 par laquelle il le renvoyait ainsi que 16 autres personnes devant le Tribunal Militaire de Yaoundé statuant en matière criminelle. Sans autres supports légal ou factuel autres que les déclarations mensongères et fluctuantes du Lieutenant-Colonel DANWE Justin, malgré l’amoncellement d’éléments disculpatoires irréfutables et alors que les récents développements laissaient présager une instruction nettement plus objective du dossier, le juge d’instruction militaire n’a pas cru devoir mettre M. EKO EKO hors de cause.