La force en attente de la CEDEAO sera déployée pour aider à lutter contre le terrorisme

Alors que trois pays de la CEDEAO ont accusé l’organisation de ne pas leur porter une réelle assistance dans la lutte contre le terrorisme, le représentant de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simao, estime que la CEDEAO travail dans la lutte contre le terrorisme et qu’elle continuera à le faire efficacement dans la région. 

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, ont accusé la CEDEAO de rester insensible à leur peine face au terrorisme depuis des années. Ceci, a été entre autres, l’un des motifs qui a poussé ces trois pays du Sahel, à quitter l’organisation ouest africaine. Interrogé sur la capacité de la CEDEAO à mener une lutte efficace contre le terrorisme après ces départs en son sein, le responsable de l’ONU a répondu: « Oui, car il y a deux initiatives ici ».

Il a été décidé lors d’un sommet de la CEDEAO à Bissau en juillet dernier « de relancer la force en attente de la CEDEAO », a noté l’envoyé de l’ONU, dans un entretien avec l’agence de presse TASS. « Cette force militaire sera déployée pour aider ce pays à lutter contre le terrorisme. C’était début juillet. Fin juillet, il y a eu ce coup d’État au Niger, qui a tout changé. Mais maintenant, cette décision de relance a été reprise par la CEDEAO. « La CEDEAO travaille actuellement sur les aspects pratiques de la relance de cette force en attente. Elle viendra donc comme un soutien pratique à ces pays », a-t-il expliqué, ajoutant que « les modalités vont être discutées entre la CEDEAO et chacun des pays ».

Dans le même temps, Simao a déclaré que ces efforts de l’organisation régionale africaine, vont être soutenus par le Conseil de sécurité de l’ONU, par le biais de l’Union africaine (UA). « Par l’intermédiaire de l’Union africaine, le soutien à la lutte contre le terrorisme sera acheminé vers les organisations régionales et, en fin de compte, vers chacun des pays qui en ont besoin. Cela signifie donc que la convergence de ces deux sources de soutien, ainsi que les accords bilatéraux de chacune d’entre elles, ce que ce pays a fait, renforcera la capacité de la région à lutter contre le terrorisme », a conclu Simao.