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Paul Atanga Nji rejette l’exclusion de Robert KONA

Le bras de fer se poursuit entre le ministre del’Administration territoriale, Paul Atanga Nji et Cabral Libii du PCRN. 

En effet, Paul Atanga Nji a adressé ce 27 mars 2024, une correspondance au secrétaire général du PCRN, Boubakari Massardine, pour lui faire savoir qu’il ne peut pas accepter l’exclusion de Robert Kona pour : « violation des statuts du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) et défaut de qualité.». 

En rappel, Robert Kona après avoir été suspendu de ses fonctions au sein du bureau politique du PCRN par la commission de discipline du bureau politique national du PCRN réunit le 21 mars 2024 a été définitivement exclut du parti. Et le secrétaire général du PCRN, Boubakari Massardine a adressé le 25 mars 2024 une notification au ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. 

Pour Atanga Nji, Robet Kona reste donc membre du PCRN. En 2020, le temps d’une interview, l’homme politique racontait les origines du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN). L’on découvre dans ce récit qu’il est un ancien membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).

« J’étais presque politicien depuis l’UNC d’Ahmadou Ahidjo. Lorsqu’on a transformé l’UNC en RDPC, j’étais toujours militant de première heure en tant que président de la sous-section du RDPC dans l’arrondissement de Wina, département du Mayo-Danay à l’Extrême-Nord. Pratiquement après les élections multipartites de 1992, j’ai eu de petits problèmes d’ordre politique et ça m’avait conduit à démissionner du RDPC pour être dans le MDR », explique Robert Kona.

« La stabilité politique n’y étant pas, j’ai donc eu à changer encore de parti (ANDP et d’autres), mais finalement comme les concertations ne se déroulaient pas comme je le voulais, c’est comme ça qu’à partir de 2000 nous avons eu l’initiative de créer ce parti. Je me suis donc mis à préparer les documents, qui ont reçu ma signature le 02 octobre 2001 et nous les avons déposés au service du gouverneur du Centre, parce que le siège du parti c’est le Mfoundi », poursuit le fondateur du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN).

Est-ce son ancienne appartenance au RDPC qui lui vaut ce soutien inexplicable du ministre de l’Administration territoriale aujourd’hui ?

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