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Le procès pour corruption de Netanyahu reprend au milieu des manifestations anti-gouvernementales

Le procès pour greffe du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a repris dimanche après une pause de deux mois au milieu des protestations croissantes contre sa corruption présumée et la gestion de la crise des coronavirus.

Netanyahu, le premier Premier ministre israélien en exercice à être jugé, n’a pas assisté à ce qu’un porte-parole de l’accusation a déclaré être une discussion technique.

Sa présence n’était pas requise lors de la session du tribunal de district de Jérusalem, où il a comparu en mai à l’ouverture du procès pour nier les accusations de corruption, de fraude et d’abus de confiance.

Netanyahu, 70 ans, a été inculpé en novembre dans des affaires impliquant des cadeaux d’amis millionnaires et pour avoir prétendument sollicité des faveurs réglementaires pour des magnats des médias en échange d’une couverture favorable.

Après avoir conclu un accord de coalition il y a trois mois avec le centriste Benny Gantz, son principal rival lors de trois élections non concluantes depuis avril 2019, Netanyahu a occupé le devant de la scène en ordonnant des restrictions qui ont aplani la première vague d’infections à coronavirus en Israël.

Mais après une forte augmentation du nombre de cas de COVID-19, un taux de chômage élevé et des restrictions de coronavirus réimposées ces dernières semaines, les Israéliens sont descendus dans la rue lors de manifestations presque quotidiennes contre lui, la colère du public étant aggravée par les allégations de corruption.

Samedi, la police a utilisé des canons à eau pour disperser les manifestants autour de la résidence de Netanyahu à Jérusalem. À Tel Aviv, le centre commercial d’Israël, des milliers de personnes se sont rassemblées pour demander une meilleure aide de l’État aux entreprises touchées par la crise sanitaire.

Les accusations de corruption sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison et / ou d’une amende. La fraude et l’abus de confiance sont passibles d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois ans.

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