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C3, Lazio-Rennes: Niang, assagi, revient en Italie

Mbaye Niang, le buteur sénégalais du Stade Rennais, va retrouver l’Italie jeudi soir, en Ligue Europa face à la Lazio Rome, et voudra montrer qu’il a bien changé depuis ses années milanaises.

Arrivé à 17 ans dans la péninsule, à l’été 2012, Niang y a laissé une trace très mitigée, entre rares coups d’éclat, prestations irrégulières et même une poignées d’incartades extrasportives très médiatisées.

En six ans de contrat avec l’AC Milan, Niang, buteur à 16 ans sous le maillot de Caen, a été prêté quatre fois: Genoa, Montpellier, Watford et Torino, jusqu’à un transfert définitif en 2018 pour 12 millions d’euros (plus deux de bonus).

Il est aussitôt parti pour Rennes, prêté par le Torino, et a fait une bonne saison. De quoi trouver la stabilité cet été quand le club breton a validé son option d’achat, pour 15 millions d’euros.

Depuis, Niang, devenu papa, a digéré en famille la déception d’une CAN ratée (finale perdue, zéro but) et il montre une maturité nouvelle, à moins de 25 ans. Après son penalty raté mercredi dernier contre Nantes, il s’est excusé publiquement d’avoir « laissé l’équipe à dix ».

Puis il s’est racheté dimanche soir à Marseille (1-1) en coupant victorieusement un centre de Damien Da Silva. Une bonne manière de « se remettre la tête à l’endroit », son objectif après la perte du derby nantais (1-0).

Depuis son arrivée à Rennes à l’été 2018, ça fait donc 14 buts en L1 (et 4 passes décisives). C’est mieux que pendant sa meilleure période en Serie A: une demi-saison au Genoa en 2015 (5 buts, 2 passes décisives en 14 matches) puis la saison 2015-16 au Milan AC (8 buts et 4 « assists » en 21 matches).

– Buteur face au Paris SG –

C’est avec Massimiliano Allegri que Niang avait débuté au Milan, inscrivant en Coupe, face à la Reggina, son premier but italien en décembre 2012, quelques jours avant ses 18 ans.

« C’est un garçon encore jeune, qui a de grandes qualités, différentes de Balotelli », disait alors Allegri. « Il a une grande marge de progression, laissons-le grandir parce qu’on a vite fait de commettre des erreurs ».

Les progrès ne sont jamais venus et Niang ne s’est pas imposé au Milan. Talentueux et puissant, mais souvent maladroit, il n’a jamais explosé en Serie A. « Je ne le fais pas exprès, ce n’est pas de l’indolence. Je suis fait comme ça, j’ai des temps morts, presque sans m’en rendre compte », disait-il en 2017 à la Gazzetta dello Sport.

Depuis, tout a changé, ou presque. Avec au passage, comme un symbole, le but égalisateur contre le Paris SG en août, celui qui a remis les Bretons dans le sens d’une victoire de prestige (2-1).

Jeudi soir à Rome, Niang sera forcément titulaire, face à une Lazio actuellement sixième de la Serie A, avec 10 points en six matches. A deux longueurs de la 4e place qualificative pour la Ligue des champions.

Dimanche, face au Genoa (4-0), l’entraîneur Simone Inzaghi a pu compter sur deux buteurs en grande forme, l’avant-centre Ciro Immobile et le milieu Sergej Milinkovic-Savic.

Battus par Cluj en ouverture de la Ligue Europa, les Romains savent qu’ils doivent réagir. « Contre Rennes, il nous faut absolument une victoire », a annoncé le défenseur central Francesco Acerbi.

Côté rennais, le premier match européen avait permis de sauver un point face au Celtic (1-1). L’entraîneur Julien Stéphan signerait volontiers pour un résultat comparable jeudi en terre italienne. Grâce à Niang ?

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