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Ski acrobatique: Perrine Laffont peut « encore aller très loin »

Championne olympique et double tenante de la Coupe du monde de bosses, Perrine Laffont (21 ans) aborde la nouvelle saison, qui débute samedi à Ruka (Finlande), avec la certitude de pouvoir « encore progresser » et d' »aller encore très loin », comme elle l’a assuré dans un entretien à l’AFP.Q: Dans quel état d’esprit débutez-vous cette saison?R: En fin de saison dernière, je me suis posé des questions. On fait souvent la même chose, mais c’est mon métier. Et je me sens hyper chanceuse de vivre du ski, d’avoir réussi à transformer cette passion en métier. Je fais des bosses pour le plaisir. Mais surtout parce que je sens que j’ai toujours la capacité de progresser. Je sais que je peux encore aller très loin. Et je veux continuer à gagner.Q: Jusqu’à quand vous voyez-vous en compétition ?R: Aujourd’hui, je me projette jusqu’aux prochains JO, en 2022 (à Pékin, ndlr). Après, je ne sais pas trop. A mes débuts, je me voyais (en compétition) jusqu’à 30 ans. Maintenant, j’ai des sollicitations et de belles opportunités. Peut-être que j’aurai envie de partir vers d’autres projets tout en restant dans le ski. J’ai fini la saison dernière bien fatiguée. On a donc rallongé ma période de repos. Actuellement, je suis juste sûre que je serai aux prochains JO. Ensuite…Q: Est-ce plus difficile de débuter une saison avec l’étiquette de skieuse à déboulonner de son piédestal?R: C’est vrai, je porte ce statut. Mais en haut, au départ, je suis comme les autres. Je peux faire un super run. Ou pas. Et je n’ai que deux certitudes: mes ambitions et mes objectifs techniques à réaliser.Q: Vous-même aviez présenté un nouveau saut l’an passé. Allez-vous vous renouveler cette saison aussi?R: On ne peut pas changer de sauts d’une année à l’autre. Je travaille mes sauts actuels. Peut-être vais-je apporter un peu plus de difficultés avec des +grab+ (attraper les skis avec les mains, ndlr). Du coup, je prendrai des points en plus sur ma note. Mais je ne sais pas encore si je vais y arriver (rires).Q: Vos titres vous ont mis en lumière. Appréciez-vous votre notoriété?R: Le titre olympique a changé les choses. Mais ce n’est pas comme si je ne pouvais plus me balader dans la rue. Il y a plus de sollicitations. Mais je suis bien entourée. En ski, comme sur le plan contractuel et business. J’ai pris un attaché de presse et une avocate, spécialisée dans le droit du sport.Q: Cette notoriété vous permet-elle de gagner suffisamment d’argent? R: J’arrive à vivre du ski grâce à mes résultats. Au total, aujourd’hui, j’ai une dizaine de partenaires. D’autres pourraient s’ajouter. Mais mon but n’est pas de signer pour des partenaires +one shot+ (une seule opération, NDLR), pour une compétition comme les JO. Je veux construire une histoire avec une marque sur le long terme qui colle à mon image, à ma personnalité, à mon quotidien. Je vais par exemple effectuer un stage chez un de mes partenaires pour la licence universitaire, +Marketing des relations commerciales+, où je me suis inscrite après avoir validé cette année mon DUT.Q: Vous poursuivrez vos études?R: « Après la licence, je verrai: une grande école de commerce me donne envie ».Propos recueillis par Remy ZAKA

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