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Bournazel jette l’éponge et rejoint Griveaux

L’élu de centre-droit Pierre-Yves Bournazel a annoncé jeudi qu’il ralliait le candidat LREM Benjamin Griveaux pour les municipales de mars 2020 à Paris, après avoir appelé en vain à une alliance à trois avec le dissident Cédric Villani.

« A 60 jours du scrutin, il faut choisir l’intérêt de Paris. Et choisir, c’est parfois savoir renoncer », écrit le député Agir dans un courrier, dont l’AFP a obtenu copie. « J’apporte aujourd’hui mon soutien à Benjamin Griveaux », ajoute l’élu, après avoir fait le constat que son propre projet, porté depuis le printemps, « n’a malheureusement pas été suffisamment entendu ».

Le désormais ex-candidat était crédité de 4% des intentions de vote dans un sondage commandé par l’équipe de Cédric Villani et dévoilé par la presse en décembre.

« Je suis très heureux que nous puissions défendre ce projet ensemble », a réagi Benjamin Griveaux auprès de l’AFP. L’ancien porte-parole du gouvernement a salué le « talent », l' »énergie » de M. Bournazel et sa « connaissance intime de Paris, notamment du nord-est et des quartiers populaires tellement négligés par la municipalité actuelle ».

Dans sa lettre, M. Bournazel demande à M. Griveaux « d’être libre et indépendant, porteur d’une nouvelle majorité de projets, ouverte, diverse et non partisane, afin de pouvoir préparer le Paris et le Grand Paris de demain ».

« Sur de nombreux sujets, (Benjamin Griveaux) a fait preuve d’enthousiasme et de volonté pour faire évoluer son projet, je m’en réjouis, souligne-t-il. Il est aujourd’hui prêt à travailler avec le plus de forces possibles et je le crois le plus à même de créer une dynamique afin ‘’éviter la réélection d’Anne Hidalgo. »

La semaine dernière, l’élu du XVIIIe arrondissement avait proposé une alliance à trois incluant M. Villani. Une proposition rapidement évacuée, après un débat interne au sein de son équipe, par le mathématicien qui a mis en exergue ses divergences avec Benjamin Griveaux sur « l’écologie » et la « densification », notamment.

« Moi, je m’entends bien avec tout le monde, mais entre eux c’est plus compliqué », a expliqué à l’AFP Pierre-Yves Bournazel, après avoir rencontré à tour de rôle les deux candidats au cous du week-end.

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