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Coronavirus: en Belgique, un infirmier bruxellois viré de sa colocation

“Lundi matin, j’étais au travail. Un coloc m’a appelé pour me dire qu’on ne voulait plus de moi dans la maison. (…) J’étais en plein dans mon service, complètement déboussolé par l’annonce. Le ton était dur, agressif”, témoigne-t-il à la RTBF. L’homme de 24 ans travaille aux soins intensifs dans deux hôpitaux bruxellois. Il partageait une grande maison avec cinq colocataires depuis trois ou quatre ans.

L’infirmier est tombé de haut. “Il n’y a jamais eu de souci au sein de la colocation. Et récemment, nous n’avions jamais parlé d’un quelconque problème lié au coronavirus. Au contraire, mes colocs m’encourageaient vu que j’étais en première ligne”, poursuit-il.

“Lundi matin, c’est donc en mon absence que mon départ a été décidé. Le soir, j’ai essayé de rentrer. Mais ils avaient déjà fait changer la serrure. Et ils avaient déposé toutes mes affaires devant la porte. D’après ce que j’ai pu comprendre, c’est le propriétaire, parent d’un colocataire, qui ne veut plus moi dans sa maison”, regrette l’infirmier.

Le jeune homme a été hébergé par un collègue, alors qu’un autre collègue est venu les rejoindre 24 heures après, lui aussi chassé de sa colocation. “Sinon, j’étais à la rue. (…) Aujourd’hui, je me sens rejeté, minable… Et le pire c’est que je ne suis pas le seul dans le cas”, dénonce-t-il après avoir tenté d’alerter les autorités, en vain.

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