in

Gaza fait état du premier décès de COVID-19 alors que l’on craint une épidémie

La bande de Gaza surpeuplée a enregistré samedi son premier décès dû au coronavirus, ont déclaré des responsables, au milieu des craintes qu’une épidémie ne paralyse le système de santé déjà surchargé du territoire.

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré que la personne décédée était une femme de 77 ans, qui avait des problèmes de santé sous-jacents et avait été placée dans un hôpital de campagne spécial près du point de passage frontalier de Rafah à son arrivée d’Egypte.

Les autorités de Gaza, dirigées par le Hamas, ont signalé 35 nouveaux cas confirmés cette semaine, portant le total à 55.

Tous les infectés se trouvaient dans des installations de quarantaine et d’isolement désignées accueillant des rapatriés de l’étranger. Aucun cas de transmission communautaire du virus n’a été signalé.

Le système de santé de Gaza s’effrite sous le poids d’un blocus israélo-égyptien, d’une division palestinienne interne et de guerres et d’escarmouches répétées entre Israël et des groupes militants palestiniens.

Abritant 2 millions de personnes, la bande de Gaza ne compte qu’un peu plus de 60 ventilateurs et une pénurie chronique de médicaments.

Depuis la mi-mars, le Hamas a imposé la mise en quarantaine obligatoire dans les hôtels, les cliniques et les écoles pour tous les résidents revenant via Israël et l’Égypte.

Avec la récente flambée des cas, le Hamas a déclaré qu’il fermerait les frontières de Gaza pour toutes les arrivées jusqu’à la fin juin. Mais vendredi, les mosquées ont été rouvertes pour les prières de midi à travers la bande de Gaza, avec des fidèles apportant leurs propres tapis de prière, portant des masques, maintenant une distance sociale et recevant un désinfectant pour les mains.

Les autorités disent que la réouverture partielle des mosquées après près de deux mois de fermeture est survenue après un succès relatif à garder le virus à distance et à prévenir une épidémie. Les écoles et les salles de mariage sont restées fermées à Gaza. Le ministère de l’Intérieur du Hamas a déclaré que les parcs publics et d’attractions ne sont pas autorisés à ouvrir pendant l’Aïd al-Fitr (Ramadan Bayram), une grande fête marquant la fin du mois sacré du Ramadan, qui commence dimanche.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    Un musulman britannique de 100 ans lève 243 000 $ pour les victimes du virus pendant le jeûne

    Les pays islamiques se réuniront en réunion extraordinaire pour discuter du plan d’annexion d’Israël